• Un corbeau à la mairie

      Un corbeau à la mairie.

     

    L'inspecteur Mandal Pierrick et sa collègue profileuse, Verrand Madison, étaient sur les lieux d'une enquête des plus mystérieuses. Le village était plongé dans l'ombre d'un corbeau sinistre, envoyant des lettres anonymes à certaines personnes qui finissaient par mourir peu après. Lorsque Mandal et Verrand arrivèrent, plusieurs habitants avaient déjà perdu la vie, ce qui ne faisait qu'accroître la tension.

     

    Mandal, un homme grand, athlétique, aux cheveux bruns et aux yeux bleus perçants, avait une réputation bien établie pour avoir résolu ce genre d'affaires par le passé. Verrand, blonde aux yeux verts, élancée et experte en psychologie criminelle, avait surmonté un passé sombre marqué par des tortures subies lors d'une séquestration. Leur relation avait fleuri dans un charmant village des Alpes, où Mandal veillait jalousement sur Verrand depuis.

     

    Les lettres du corbeau étaient toutes tapées à la machine, sans la moindre faute d'orthographe, ce qui intrigua les inspecteurs dès le départ. Le maire, Delinard Pierre, ainsi que quatre de ses adjoints - Romain Noiret, Philippe Chastain, Christophe Cénarotti et la première adjointe Monique Noyer - avaient tous reçu ces lettres dès l'arrivée des enquêteurs.

     

    Il était clair que des tensions existaient au sein de l'équipe municipale. Le maire aspirait à transformer la commune en une ville où les apparences règnent en maître, même s'il devait mentir ou faire des promesses vides pour y parvenir. En revanche, ses adjoints, animés par un désir sincère d'améliorer la vie des habitants, ne partageaient pas cette vision.

     

    Les interrogatoires furent nombreux, tout comme les mises sur écoute, notamment sur ordre de la commission rogatoire à l'insu du maire et de ses adjoints.

     

    Pendant toute l'enquête, Mandal et Verrand déployèrent leurs talents pour démêler les fils de cette toile de mystère. Ils découvrirent des indices, des secrets, des rivalités, mais rien ne semblait les rapprocher de la vérité sur l'identité du corbeau tueur.

     

    Dans un retournement de situation surprenant, l'enquête menée par Mandal Pierrick et Verrand Madison révéla un coupable inattendu : Émilie Blanchard, une habitante discrète du village, jusque-là non suspectée. Émilie était une femme solitaire, souvent ignorée par les autres habitants, mais elle avait une motivation profonde et sombre pour ses actes.

     

    Émilie avait longtemps vécu dans l'ombre de sa sœur, Lucie, une des victimes du corbeau. Lucie était une des adjointes du maire. Émilie avait toujours ressenti une profonde jalousie envers sa sœur, qui avait toujours été plus aimée, plus reconnue et avait plus réussie qu'elle. Elle la vénérait depuis petite.

     

    Lorsque Lucie fut retrouvée morte après avoir reçu une lettre du corbeau, Émilie sombra dans la rage et le désespoir. Convaincue que le village ne méritait pas d'être gouverné par des personnes corrompues comme le maire et ses adjoints, elle décida d'agir.

     

    Émilie avait une passion secrète pour la botanique et les plantes toxiques. Elle avait utilisé ses connaissances pour concocter un poison puissant à partir de plantes sauvages de la région. Ses lettres anonymes étaient en fait des moyens de se venger de ceux qu'elle considérait comme responsables de la mort de sa sœur.

     

    En envoyant les lettres empoisonnées, Émilie cherchait à semer la terreur et à déstabiliser l'autorité en place. Elle voulait punir ceux qu'elle jugeait responsables de la mort de sa sœur, tout en révélant au village la vraie nature de ses dirigeants.

     

    Lorsque Mandal et Verrand démasquèrent Émilie, le village fut choqué. Personne n'aurait soupçonné cette femme en apparence si insignifiante d'être capable d'un tel acte. Mais pour Émilie, c'était un acte de vengeance motivé par la douleur et la frustration accumulées au fil des années. Sa révélation fit éclater au grand jour les failles cachées de la communauté et le prix tragique de la négligence et de la rivalité entre ses habitants.

     

     

    À la fin de l'enquête, alors qu'Émilie Blanchard était emmenée par la police pour répondre de ses actes, un dernier détail troublant émergea. Le maire Pierre Delinard avait reçu une bouteille de Limoncello, sa liqueur préférée, offerte par Emilie Blanchard, le jour du repas des anciens. Cela était ressorti lors des différents interrogatoires.

     

    Émilie n'avait laissé aucun mot explicatif, mais la connaissance de cette bouteille laissait planer un lourd doute. Avait elle l'intention de laisser au maire et à ses adjoints un dernier cadeau empoisonné, une vengeance posthume pour le mal qu'ils avaient causé à sa sœur Lucie ?

     

    Le mystère resta entier, laissant les habitants du village dans une ambiance tendue et méfiante. Les inspecteurs se demandaient si le maire oserait goûter à cette boisson, si les adjoints partageraient son sort, ou si Émilie avait simplement décidé de laisser cette bouteille comme un message muet de sa vengeance inachevée. La vérité sur le destin de la bouteille de Limoncello resta un mystère, tout comme les motivations les plus sombres d'Émilie Blanchard.

     

    Madison et Pierrick laissèrent de côté cette affaire. 

    Demain matin matin ils avaient rendez-vous à l'agence immobilière.

    Amoureux fous depuis leurs aveux dans l'affaire de Ste Marie, ils avaient décidé de sauter le pas.

    Ils avaient le projet d'habiter ensemble. Pourquoi payer deux loyer alors qu'ils étaient toujours ensemble chez elle ou chez lui. Ils avaient décidé de prendre "" un chez eux ""

    Et ensuite un long Week end les attendait à l'hôtel restaurant des Alpes, décidemment leur refuge amoureux...

     

     

    Un corbeau à la mairie

     

     


    2 commentaires
  •  

    Apparences trompeuses. Nouvelle.

     

    Apparences trompeuses.

     

    L'homme en garde à vue, trouvé sur la rive, couvert de sang, 

    ne savait pas comment il était dans cet état.

    A côté de lui gisait une femme. Morte. Elle était vêtu dans un luxe raffiné.

    Elle semblait dormir paisiblement, dans un humble sommeil, sans rêves ni cauchemars.

    Elle n'avait sur elle que sa robe. Pas de sac ni papiers, ni chaussures.

    Tous deux au bord de la rive du lac ou l'eau était calme. Il était à peine six heures

    quand l'homme qui promenait son chien avait donné l'alerte.

    Avaient ils échoué là en tombant d'un bateau ?

    La difference de leurs vêtements respectifs ne cadraient pas avec la situation.

      

    Les caméras de surveillance pour comble de malchance étaient 

    défectueuses depuis quelques jours et nuits dans cette partie du lac.

     

    L'homme semblait avoir deux de tension, complètement groggy.

    Les analyses cependant ne révèlerent ni drogues, ni alcool.

     Il portait des vêtements de sport et des chaussures faites pour escalader,

    ou grimper dans la montagne. D'ailleurs son sac en contenait le matériel.

    Lui était habillé,chaussé et son sac encore accroché à son dos...

    Sa bouche saignait comme s'il venait de mordre dans un tesson de verre.

     

    On attendait les conclusions de l'autopsie pour la femme.

    Les empreintes sans doute allaient révéler son identité.

     

    L'homme était hagard, ne comprenant pas ce qui lui arrivait.

    Pourquoi il était là, dans cet état.

     

    Le commissaire Saint-Clair menait l'interrogatoire.

     

    _ De quoi vous souvenez-vous ? Où étiez- vous ? 

    Avez- vous tué cette femme ? Et qui est -elle ?

     

    _ Mais non ! Je n'ai pas tué cette femme ,je ne la connais pas !

    La dernière chose que je me souviens c'est d'avoir vu un bateau

    accosté à côté des rochers, là où je grimpais . J'ai glissé et

    après je ne me souviens pas. Mais je n'ai pas tué cette femme je vous le jure.

     

    _ Donc vous êtes tombé de la falaise ? Avez vous vu quelqu'un sur le bateau ?

    _ Oui plusieurs personnes mais je ne peux pas vous dire combien et qui, je ne sais pas.

    Pourquoi vous me mettez en garde à vue ? Je n'ai rien fait ! 

    _ Vous êtes là car une femme morte gisait à côté de vous ! 

    _ Mais je ne comprends rien à cette histoire ! Je veux rentrer chez moi.

    _ Nous allons éclaircir cette histoire et nous verrons. Pour le moment

    nous allons vous prendre tous vos vêtements que nous allons mettre dans un sac.

    Vous allez être examiné. Vous aurez des affaires propres et vous vous reposerez.

    Ensuite, nous nous reverrons très vite. 

    Vous rentrerez vite chez vous si tout se passe bien.

     

    _ Mais je n'ai rien fait , je vous assure. Je suis tombé de la falaise c'est tout !

    _ Je comprends Monsieur, mais l'enquête doit se faire.

     

    L'homme obéit mais manifesta son mécontentement.

    Pendant que dans les couloirs,

    il entendit des brides de conversations...

     

    Le commissaire se pensait que c'était pas de chance cette affaire !

    Chaque fin d'année c'était pareil, au moment de fêter Noêl avec sa famille

    une affaire lui tombait dessus ! Et celle là, il la sentait bien compliquée à

    moins qu'un indice probant lui parvienne !

     

    Le commissaire Saint-Clair observait l'homme en garde à vue à travers la vitre sans tain du bureau d'interrogatoire. Il réfléchissait à la situation. Cette affaire était complexe. D'un côté, un homme en état de choc affirmant ne se souvenir de rien, et de l'autre, une femme morte à ses côtés dans des circonstances mystérieuses. Il devait rassembler les pièces du puzzle pour comprendre ce qui s'était réellement passé.

     

    Il décida de convoquer son équipe pour discuter des premiers éléments de l'enquête.

     

    Le lieutenant Marchal fut le premier à arriver. "Chef, j'ai examiné le site où la femme a été trouvée. Il n'y avait aucun signe de lutte ni d'agression apparente. Pas de traces de pas non plus, à part celles de l'homme retrouvé à proximité."

     

    Le commissaire hocha la tête. 

    _Et qu'en est-il de l'autopsie de la femme ? A-t-on des résultats ?

    Le médecin légiste entra dans la pièce.

    _Nous avons terminé l'autopsie. La femme est morte par noyade.

    Aucune trace de violence sur son corps.

    Cependant, nous avons trouvé quelque chose d'intéressant dans son estomac."

     _Tenez, regardez ça", dit-il en tendant une pochette plastique

    contenant un petit morceau de papier.

     Le commissaire déplia le papier et lut : "Rendez-vous à minuit au port. - M."

    _Ça semble être un indice important", remarqua le lieutenant Marchal. 

    "En effet", répondit le commissaire.

    _Il se pourrait que cette femme ait été impliquée dans quelque chose de louche. Mais comment cela concerne-t-il l'homme en garde à vue ?"

    _Il était lui aussi au lac ce soir-là et sur la falaise, argumenta le lieutenant. 

    _Ou peut-être qu'il a été témoin de quelque chose sans s'en rendre compte,

    ajouta le médecin légiste.

    Le commissaire acquiesça. 

    _Dans tous les cas, nous devons approfondir nos recherches. Trouvons qui est cette femme et découvrons ce qui s'est réellement passé cette nuit-là.

     

    Pendant ce temps, l'homme en garde à vue, toujours confus et désorienté, ne cessait de clamer son innocence. Mais au fond de lui, il sentait qu'il y avait quelque chose de plus profond, quelque chose qu'il ne parvenait pas à se rappeler.

     

    La solution de cette énigme résidait dans les détails,

    dans les coins sombres de cette affaire en apparence banale.

    Et le commissaire était résolu à découvrir la vérité,

    aussi obscure soit-elle.

     

    Les heures passaient, et l'équipe enquêtait sans relâche. Ils interrogeaient les habitants du quartier, examinaient les enregistrements des caméras de surveillance des environs qui n'avaient pas été touchées par la panne, et fouillaient les archives à la recherche de toute information pertinente sur la femme retrouvée morte.

     

    Finalement, une avancée majeure survint lorsqu'ils identifièrent la femme comme étant Marjorie Mailland, une riche héritière locale. Elle n'était pas connue pour avoir des ennemis, mais des rumeurs circulaient à propos de ses fréquentations douteuses.

     

    Le commissaire convoqua l'homme en garde à vue pour un nouvel interrogatoire.

    Cette fois-ci, il choisit d'adopter une approche différente.

    _Écoutez, nous avons découvert l'identité de la femme retrouvée à vos côtés. 

    Elle s'appelle Marjorie Mailland. Vous la connaissez ?"

     

    L'homme réfléchit un instant, puis secoua la tête. 

    _Non, je n'ai jamais entendu parler d'elle."

     

    Le commissaire fixa l'homme droit dans les yeux. "_

    _Êtes-vous sûr ? Parce que nous avons des preuves qui suggèrent le contraire."

     

    L'homme pâlit légèrement. 

    _Je... je veux dire que je ne la connaissais pas personnellement. 

    Mais je crois l'avoir vue au port cette nuit-là."

     

    Le commissaire inclina la tête, intéressé. 

    _Continuez.

     

    L'homme raconta comment il avait grimpé sur les rochers pour profiter de la vue sur le lac, lorsqu'il avait aperçu un groupe de personnes sur un bateau, dont une femme qui correspondait à la description de cette femme Il se souvenait vaguement d'avoir glissé, puis plus rien.

     

    Le commissaire fronça les sourcils. 

    _Pourquoi étiez-vous sur les rochers du lac à minuit ?"

     

    L'homme hésita un instant, puis avoua qu'il était souvent insomniaque et qu'il aimait se promener la nuit pour apaiser son esprit.

    _Et que faisait Marjorie Mailland au lac à minuit ?" demanda le commissaire.

     

    L'homme haussa les épaules.

    _Je ne sais pas, mais cela semble être lié à cette note que vous avez trouvée dans son estomac, comme vous me l'avez dit !

     

    Le commissaire réfléchit à voix haute. 

    _Il semble qu'il y ait eu un rendez-vous au lac impliquant Marjorie Mailland et peut-être d'autres personnes. Peut-être qu'elle a été attirée là-bas sous de faux prétextes.

     

    L'homme acquiesça.

    _Cela expliquerait pourquoi je l'ai vue là-bas. Mais pourquoi j'étais avec elle ? Et que s'est-il passé après que j'ai glissé ?"

     

    Le commissaire posa une main sur l'épaule de l'homme.

    _C'est ce que nous allons découvrir. Mais pour l'instant, je pense que vous êtes un témoin clé dans cette affaire.

     

    L'équipe de police se mit au travail pour reconstituer les événements de cette nuit-là. Ils interrogeaient les habitants, analysaient les preuves et traquaient toute piste qui pourrait les conduire à la vérité.

     

    Et bientôt, ils découvriraient que cette affaire était bien plus complexe et sombre qu'ils ne l'avaient imaginé.

     

    Alors que l'équipe de police poursuivait son enquête, de nouveaux éléments commencèrent à émerger. Ils découvrirent que Marjorie Mailland était impliquée dans un réseau de trafic de drogue et qu'elle avait rendez-vous cette nuit-là pour finaliser une importante transaction.

     

    Les témoins interrogés mentionnaient également la présence d'un mystérieux individu appelé "M", soupçonné d'être le cerveau derrière le trafic. Tout cela semblait converger vers un complot plus vaste.

     

    Pendant ce temps, l'homme en garde à vue se remémorait lentement des fragments de la nuit fatidique. Il se rappelait avoir glissé sur les rochers et avoir perdu connaissance, mais il n'arrivait pas à se souvenir de ce qui s'était passé ensuite.

     

    Le commissaire, voyant que l'homme devenait de plus en plus coopératif, décida de lui accorder une libération provisoire sous surveillance, dans l'espoir qu'il se souvienne de plus de détails une fois sorti de cet environnement oppressant.

     

    Alors que l'homme était libéré, il se sentait à la fois soulagé et anxieux. Il savait qu'il devait trouver des réponses pour comprendre son implication dans cette affaire.

     

    C'est alors qu'il reçut un mystérieux appel sur son téléphone portable. Une voix déformée lui chuchotait des instructions, l'invitant à se rendre à un endroit précis au lac, à minuit.

     

    Comprenant que c'était sa seule chance de découvrir la vérité, l'homme décida de suivre ces instructions, malgré le danger. Il savait que c'était un piège, mais il était prêt à prendre ce risque pour lever le voile sur son passé.

     

    La nuit tomba, et l'homme se glissa furtivement vers le lac, conscient que chaque ombre pouvait cacher un danger. Arrivé à destination, il aperçut une silhouette sombre se dessinant dans l'obscurité.

     

    _Qui êtes-vous ?" demanda-t-il d'une voix tremblante.

     

     

    La silhouette s'avança, révélant le visage de Marjorie Mailland.

    _Je suis désolée de t'avoir impliqué dans tout ça, murmura-t-elle, la peur évidente dans sa voix.

     

    La mémoire soudain lui revint ! Il comprenait tout. La fausse mort de Marjorie. La fête sur le bateau.

    Lui en surveillance sur les rochers. Son implication pour l'aider. Sa chute. Tout ! Il se rappelait.

    Elle lui avait dit avoir trouvé la note du rendez-vous, signé "M "Il se rappelait. Elle allait aller à cette fête sur le bateau et lui serait en surveillance ! Oui il se rappelait tout. Le légiste avait dû improviser aussi en donnant ce détail au commissaire Saint-Clair.

     

    L'homme sentit une boule se former dans sa gorge. 

    _Que se passe-t-il ici ? Pourquoi m'as-tu appelé , tu vas te faire griller !

    _ Non Michel ! Tout est fini !

     

    Marjorie expliqua qu'elle avait découvert le trafic de drogue orchestré par "M" et qu'elle avait décidé de coopérer avec la police pour mettre fin à ses activités. Mais "M" avait découvert sa trahison et avait décidé de l'éliminer.

     

    Elle avait besoin de son aide pour obtenir des preuves incriminantes contre "M" et mettre fin à ses agissements une fois pour toutes.

     

    Comprenant l'urgence de la situation, il avait accepté d'aider Marjorie.

     Ensemble, ils avaient oeuvré  en secret pour rassembler des preuves contre 

    "M" et les remettrent à la police. Puis il avait chuté de la falaise et tout oublié.

    Elle ne pouvait pas intervenir. Elle aurait pu compromettre toute l'opération.

     

    Le commissaire fut très mécontent de n'avoir pas été mis dans la confidence, alors que le légiste

    lui était au courant de tout l'opération montée en secret. Mais en haut lieu on se méfiait d'une possible taupe dans le service de la brigade. 

    La perte de mémoire temporaire de l'homme suite à a chute de la falaise, fut le seul bémol.

    Et on avait du ,bien sur, improviser.

     

    Pour lui et Marjorie, c'était le début d'une nouvelle vie. Libérés du poids du passé, ils décidèrent de mettre derrière eux cette sombre histoire et de se concentrer sur un avenir plus calme.

     Après tout il était un policier d'envergure et il était bien content d'avoir recouvré la mémoire.

     

    Michel Thomas retrouvait enfin sa vie et sa Marjorie.

     

    Apparences trompeuses. Nouvelle.

     


    1 commentaire
  • Amnésie

     

     

    Dans la douce lumière matinale qui baignait la petite ville de Ste Geneviève des Bois, une femme se tenait devant un miroir, ses yeux cernés reflétant l'anxiété. Ses cheveux bruns retombaient en désordre autour de son visage pâle, ses traits tirés par l'inquiétude. Elle fixa son reflet, essayant désespérément de se rappeler qui elle était.

     

    Le simple fait de se souvenir de son propre nom lui échappait. Une sensation de vide l'envahissait, comme si une partie d'elle-même avait été effacée par une force invisible. Elle essaya de se concentrer, mais chaque tentative de rappel se heurtait à un mur infranchissable.

     

    Cette femme était Claire, une artiste talentueuse dont les toiles étaient autrefois admirées à travers la ville. Mais tout cela semblait lointain maintenant. Un événement tragique, survenu il y a quelques semaines à peine, avait tout bouleversé. Un accident de voiture, une perte insupportable. Puis, le trou noir dans sa mémoire. Son frère, mort sur la route, tué par un chauffard qui était

    alccolisé, drogué... Mais cela Claire l'avait oublié ...

     

    Perdue dans ses pensées, Claire se dirigea machinalement vers la porte d'entrée de sa modeste maison. Le soleil d'automne caressait ses joues tandis qu'elle déambulait sans but dans les rues familières. Chaque coin de rue, chaque visage croisé, était une énigme à déchiffrer.

     

    Trois longs mois se passèrent ainsi..

    Elle vivait chez elle lui disait on mais elle ne reconnaissait rien, ni cet homme qui se disait son mari.

    Elle ne savait rien d'elle, ne savait pas pas ce qu'elle savait faire.. Les médecins lui ayant exprimé avec forte recommandation qu'elle devait se souvenir toute seule. Que sa mémoire devait travailler. Aussi se promenait elle souvent dans la ville, dans la maison, dans le jardin où tout lui était étranger.. Un beau jour de printemps, lors d'une promenade dans un parc, un mouvement brusque la fit trébucher. Claire chuta lourdement sur le trottoir, ses genoux écorchés témoignant de l'impact. Alors qu'elle se relevait péniblement, une sensation familière lui traversa l'esprit. Une image fugace, comme un éclair dans l'obscurité.

     

    Elle se rappela une journée d'été, un parc ombragé où elle riait avec insouciance. Et puis, un nom, un prénom qui résonnait dans son esprit comme une révélation : Daniel. Ce nom portait avec lui une vague de chaleur et de sécurité. Ce Daniel avec qui elle vivait dans la maison ! Sa maison alors pensa t elle !

     

    Poussée par cet éclair de mémoire, Claire entreprit un voyage intérieur, à la recherche d'autres fragments de son passé. Elle fouilla dans les recoins de sa maison, découvrant des indices qui semblaient lui parler dans un langage oublié. Une photo jaunie, un carnet de croquis rempli de dessins familiers.

     

    Au fur et à mesure que les souvenirs revenaient, Claire se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Des visages familiers surgissaient de l'obscurité de son esprit. Des amis, des collègues, des personnes qui avaient joué un rôle important dans sa vie. Leurs sourires chaleureux réchauffaient son cœur et lui donnaient la force de continuer. Une larme mouilla ses yeux au souvenir de ses parents, puis soudain un sanglot lui déchira le cœur. Yannick, Yannick son frère bien aimé, son jumeau, son autre...

    Claire se rappela. Mais comment avait elle pu oublier que son frère était parti pour toujours?

    Les passants lui portèrent secours. Elle les remercia puis leur dit que cela allait, qu'elle rentrait chez elle.

     

    Daniel était là, sur le perron. Il sut à l'instant même en la regardant qu'elle avait recouvré la mémoire. Que tout lui était revenu.

    Il la prit dans ses bras, Lui caressa les cheveux,

    l'embrassa sur le front, lui disant qu'il l'aimait.

    Il le savait, il allait lui falloir du temps....

     

    À travers ces découvertes, Claire retrouva peu à peu les pièces de son identité perdue. Elle se souvint de ses passions, de ses rêves, de son amour pour Daniel. Chaque souvenir ravivé était comme une étincelle dans les ténèbres, illuminant le chemin vers sa propre reconstruction.

     

    Finalement, quelques mois après , Claire se tint à nouveau devant le miroir, mais cette fois-ci, son reflet lui souriait en retour. Elle avait retrouvé son nom, son passé, ses amis. Même si des zones d'ombre subsistaient, elle savait désormais qu'elle pouvait affronter l'avenir avec courage.

     

    Et tandis que le soleil se couchait sur Ste Geneviève des bois,  Claire contempla le ciel orangé avec un sentiment de gratitude. Car dans cette chute inattendue, elle avait trouvé bien plus que ce qu'elle avait perdu. Elle avait retrouvé une part d'elle-même qu'elle pensait à jamais disparue, et avec elle, les précieux liens qui l'avaient autrefois liée à ceux qu'elle aimait.

     

    La première toile qu'elle peignit après avoir retrouvé

    sa mémoire fut le portrait de son frère bien aimé, Yannick....

     

     

    Amnésie

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    L'enlèvement de Kelly

     

    Le soleil se levait à peine sur les sommets enneigés des Alpes, éclairant l'appartement de Pierrick Mandal et Madison Verrand d'une lumière douce et chaleureuse. Depuis peu, le couple d'inspecteurs avait trouvé leur havre de paix dans cette région montagneuse, loin du tumulte des grandes villes où ils avaient passé la majeure partie de leur carrière. Mais aujourd'hui, la quiétude de leur nouvelle vie allait être brisée.

     

    Madison, les cheveux en désordre et les yeux encore embrumés par le sommeil, sirotait son café tandis que Pierrick feuilletait distraitement le journal. Soudain, le téléphone sonna, brisant le silence matinal. Pierrick décrocha d'un geste vif.

     

    "Inspecteur Mandal", dit-il d'une voix ferme.

     

    Madison sentit son estomac se nouer à la tension dans la voix de Pierrick. Elle se leva d'un bond, alerte.

     

    "Une disparition ?", murmura-t-elle en croisant le regard de son partenaire.

     

    Pierrick hocha gravement la tête avant de raccrocher. "Une petite fille, enlevée sur le chemin de l'école. elle s'appelle Kelly Morel, elle à 9 ans. Ne perdons pas de temps."

     

    Sans un mot de plus, le couple se précipita vers leur voiture, leurs esprits déjà en mode enquête.

     

     

    Arrivés sur les lieux, ils furent accueillis par une mère en larmes et des voisins affolés. Le quartier était en ébullition, chacun offrant son aide dans l'espoir de retrouver la petite disparue.

     

    Les inspecteurs interrogèrent les témoins, scrutèrent chaque indice, mais les heures passaient sans la moindre piste concrète. Madison sentait le temps leur filer entre les doigts, l'angoisse grandissante au creux de son estomac.

     

    Finalement, un voisin rapporta avoir vu une camionnette suspecte rôder près de l'école le matin de l'enlèvement. Pierrick et Madison s'empressèrent de suivre cette piste, leur espoir renouvelé.

     

    Ils traquèrent la camionnette à travers les rues de la ville, jusqu'à ce qu'ils la trouvent, abandonnée dans un parking désert. Les portes étaient ouvertes, mais la petite fille n'était nulle part en vue.

     

    Alors qu'ils fouillaient frénétiquement les environs, Madison remarqua un mouvement furtif derrière un tas de débris. Ils se précipitèrent dans cette direction et découvrirent la petite fille, terrorisée mais saine et sauve.

    Le chauffeur avait repéré être pourchassé et avait préféré s'enfuir, laissant la petite Kelly seule et apeurée.

     

    "Hey, tout va bien, on est là pour toi, tu es en sécurité à présent" dit Madison doucement en s'agenouillant à sa hauteur.

     

    La petite fille, les yeux remplis de larmes, se jeta dans les bras de Madison, tremblante de peur.

     

    Pendant ce temps, Pierrick interrogeait le voisin qui avait signalé la camionnette. "Vous avez vu quelque chose de suspect ? Un détail que vous n'avez peut-être pas mentionné ?"

     

    Le voisin hocha la tête, visiblement nerveux. "Eh bien, il y avait ce type qui est venu me demander des directions vers l'école. Il avait l'air pressé, mais maintenant que j'y pense, il semblait surtout intéressé par les enfants qui passaient, il avait une photo à la main qu'il regardait souvent en épiant les enfants."

     

    Le soulagement les envahit, mais leur enquête était loin d'être terminée.

     

    De retour à leur appartement, Pierrick et Madison examinèrent chaque détail de l'affaire. Le lendemain de retour à la brigade, le plan de l'enquête s'intensifia.

    Ils interrogèrent les suspects, suivirent les pistes, mais chaque fois, le coupable semblait leur glisser entre les doigts.

     

    C'était alors qu'ils se souvinrent d'un détail : Kelly avait mentionné avoir entendu une voix familière lors de son enlèvement, une voix qu'elle ne parvenait pas à identifier. C'était le déclic qu'ils attendaient.

     

    Grâce à un subtil jeu de pression et de persuasion, ils finirent par faire avouer au voisin, un homme discret mais au passé trouble, qu'il avait été payé pour enlever la petite fille par un père désespéré en pleine bataille pour la garde. Il était joueur et avait tant de dettes qu'il avait accepté .

    "" Mais jamais je n'aurais de mal à la petite " se defendit il vivement !

     

    Alors que Pierrick menottait le père, il lui lança un regard dur. "Pourquoi avoir enlevé votre propre fille ?"

    Le père baissa la tête, incapable de soutenir le regard de Pierrick. "Je ne pouvais pas laisser sa mère l'emmener si loin. Je ne pouvais pas la perdre. Vous comprenez, elle voulait l'emmener loin"

     

    Pierrick soupira, laissant transparaître une pointe de compassion dans son regard. "Vous avez fait une grave erreur, monsieur. Mais maintenant, votre fille est en sécurité."

     

    Le père hocha lentement la tête, les remords éclairant son visage. "Je le sais. Merci."

     

    Le coupable arrêté, la petite Kelly retrouvée, Pierrick et Madison se regardèrent avec un sourire épuisé mais satisfait. Ils savaient que leur vie serait toujours rythmée par ces moments de tension et d'angoisse, mais tant qu'ils seraient ensemble, ils pourraient affronter n'importe quel défi.

     

    La nuit tomba sur les montagnes, enveloppant leur appartement d'une douce obscurité. Alors qu'ils se blottissaient l'un contre l'autre, le cœur empli d'amour et de gratitude, ils savaient que rien ne pourrait ébranler leur vocation à protéger les innocents et à rendre justice.

     

    L'enlèvement de Kelly

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Enquête 6. Disparitions à Digne les Bains.

     

    Chapitre 1 : 

     

    Les inspecteurs Pierrick Mandal et Madison Verrand avaient enfin réussi à mettre fin au règne du corbeau de la mairie qui avait semé le chaos dans la petite ville. Ils étaient un duo redoutable, complémentaires à bien des égards. Mais derrière les enquêtes, se cachait une romance naissante entre eux, une connexion qui les rendait encore plus forts.

     

    Alors qu'ils envisageaient leur avenir ensemble, une nouvelle affaire les appela à Digne les Bains. Trois femmes avaient disparu mystérieusement de la station thermale, sans laisser de trace. Pierrick et Madison étaient prêts à affronter ce nouveau défi, même si cela signifiait laisser temporairement de côté leur recherche d'appartement.

     

    Chapitre 2 : Le Puzzle des Disparitions

     

    Les trois femmes disparues, Clara, Élise et Sophie, semblaient n'avoir aucun lien évident entre elles, excepté le fait qu'elles avaient toutes fréquenté le même lycée, le lycée de Digne Alexandra David Nell, il y a plus de 30 ans. L'enquête démarra lentement, avec peu d'indices tangibles à exploiter.

     

    Des interrogatoires furent menés auprès des anciennes élèves, des professeurs et même de la directrice de l'école, mais rien ne semblait se dégager. Des rumeurs circulaient, des suppositions, mais aucune piste solide.

     

    Chapitre 3 : Les Faux Coupables

     

    Au fur et à mesure que l'enquête progressait, plusieurs personnes semblaient émerger comme des suspects potentiels. Parmi eux, un ancien camarade de classe qui avait eu des démêlés avec l'une des disparues, ainsi qu'un professeur qui avait été licencié pour comportement inapproprié envers ses élèves.

     

    Pierrick et Madison examinaient chaque piste avec attention, mais rien ne semblait coller. Chaque suspect avait son alibi, ses zones d'ombre, mais aucun ne semblait être le coupable.

     

    Pendant ce temps, Pierrick et Madison se rapprochaient encore plus, trouvant du réconfort et du soutien l'un dans l'autre. Leur amour grandissait, mais l'ombre de cette affaire planait sur eux, les empêchant de pleinement savourer leur bonheur naissant.

     

    Chapitre 4 : Révélation

     

    Alors que l'enquête semblait stagner, un élément inattendu vint tout chambouler. Un ancien élève, qui avait été un témoin clé dans une affaire non résolue liée à l'école, se présenta au poste de police avec des informations cruciales.

     

    Il révéla que les disparitions des femmes étaient liées à une série de meurtres commis il y a des années, lorsque lui et ses camarades étaient encore au lycée. Ces meurtres étaient le fruit d'un pacte sinistre entre plusieurs élèves, orchestré par une personne influente au sein de l'établissement.

     

    Alors que Pierrick et Madison approfondissaient l'enquête, des zones d'ombre commencèrent à émerger autour de certains individus. Des éléments troublants firent surface, jetant le doute sur la version des faits présentée par la directrice de l'école.

     

    Des témoins rapportèrent des comportements étranges de la part de certains membres du personnel, notamment des visites nocturnes à la station thermale. De plus, des archives de l'époque des disparitions semblaient mystérieusement manquantes, comme si quelqu'un avait délibérément tenté de cacher des informations compromettantes.

     

    Chapitre 5 : Les Ombres du Passé

     

    Alors que l'enquête progressait, des pièces du puzzle commençaient à s'assembler, mais rien ne semblait tout à fait clair. Pierrick et Madison se heurtaient à des murs de silence et d'obstacles, comme si quelqu'un voulait à tout prix garder les secrets enfouis dans les profondeurs du passé.

     

    Des soupçons planaient sur plusieurs personnes, mais aucun n'était suffisamment convaincant pour être désigné comme le coupable. Madison sentait le poids de son propre passé obscur peser sur ses épaules, rendant l'enquête encore plus difficile à mener.

     

    Chapitre 6 : L'Obscurité Révélée

     

    Alors qu'ils fouillaient dans les recoins les plus sombres du passé de l'école, Pierrick et Madison découvrirent un réseau complexe de secrets et de mensonges. Des récits troublants émergèrent, révélant des relations toxiques entre certains anciens élèves et des figures d'autorité de l'époque.

     

    Les témoignages des anciens élèves et des professeurs peignaient un tableau terrifiant de manipulations et d'abus de pouvoir. Les trois femmes disparues semblaient avoir été les victimes innocentes d'un jeu dangereux, un jeu qui avait commencé il y a des décennies.

     

    Chapitre 7 : Un Nouveau Coupable

     

    Alors que Pierrick et Madison poursuivaient leur enquête, un nouvel élément perturbateur émergea : un ancien professeur, Monsieur Lambert, qui avait quitté l'école sous des circonstances troubles, refit surface. Il avait été écarté pour des accusations d'inconduite, mais maintenant il affirmait détenir des informations cruciales sur les disparitions.

     

    Lorsque Pierrick et Madison l'interrogèrent, il révéla une vérité choquante : il avait découvert un réseau clandestin opérant au sein même du lycée, orchestré par une personne inattendue. Selon lui, la coupable était la directrice de l'époque, Madame Dupont, une femme respectée et crainte de tous.

     

    Pierrick et Madison étaient abasourdis. Comment une figure aussi respectée avait pu être impliquée dans de tels actes ? Ils savaient que cette révélation allait bouleverser la petite communauté de Digne les Bains.

     

    Chapitre 8 : Les Derniers Actes

     

    Pierrick et Madison confrontèrent Madame Dupont. Mais au lieu de nier les accusations, elle admit froidement sa culpabilité. Elle expliqua comment elle avait manipulé ses élèves vulnérables, les forçant à agir selon ses désirs, sous peine de révéler leurs propres secrets sombres.

     

    Madame Dupont avait maintenu son emprise sur ses anciens élèves pendant des décennies, orchestrant les disparitions pour effacer toute trace des crimes passés. Les femmes disparues étaient les derniers témoins de ses sombres secrets, et elle avait décidé de les faire disparaître une fois pour toutes.

     

    Son plan était terrifiant dans sa brutalité. Elle avait utilisé les sources thermales pour dissoudre les corps des victimes, laissant derrière elles peu de chances de retrouver des preuves tangibles.

    Tout un réseau de pornographie gravitait autour d'elle et elle dirigeait tout d'une main de maître.

     

    Le choc fut immense pour Pierrick et Madison, mais ils étaient déterminés à mettre fin à ces horreurs. Avec l'aide des témoignages recueillis et des preuves découvertes, ils arrêtèrent Madame Dupont, mettant ainsi un terme à son règne de terreur.

     

    Chapitre 9. L'épilogue. 

     

    Dans les jours qui suivirent, la petite ville de Digne les Bains se remit lentement de ce traumatisme. Pierrick et Madison pouvaient enfin tourner la page sur cette affaire, prêts à affronter de nouveaux défis ensemble, dans leur travail et dans leur vie personnelle.

     

     

    Après avoir résolu l'affaire qui avait secoué la ville de Digne les Bains, Pierrick et Madison décidèrent de prendre un moment pour eux, pour célébrer leur succès et envisager leur avenir ensemble. Ils se dirigèrent vers le centre-ville, où un appartement récemment mis en vente attirait leur attention.

     

    L'appartement était situé au dernier étage d'un immeuble ancien, offrant une vue imprenable sur les montagnes environnantes. En entrant, ils furent accueillis par la lumière douce qui baignait l'intérieur, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.

     

    Ils se dirigèrent vers le balcon et contemplèrent le paysage à couper le souffle qui s'étendait devant eux. Pierrick enlaça tendrement Madison, son cœur débordant de bonheur à l'idée de partager ce moment avec elle.

     

    "Imagine toi, Madison," dit-il doucement, "les matins où nous pourrons prendre notre café ici, en admirant cette vue magnifique. Et les soirées où nous pourrons regarder le coucher de soleil ensemble."

     

    Madison sourit, se blottissant un peu plus contre lui. "Ça semble parfait, Pierrick. Je n'aurais jamais imaginé que nous en serions là, ensemble, prêts à construire notre propre nid douillet."

     

    Ils parcoururent chaque pièce de l'appartement, imaginant comment ils pourraient la décorer et la rendre à leur image. Lorsqu'ils arrivèrent dans la chambre principale, Madison posa son regard sur Pierrick avec une lueur d'excitation dans les yeux.

     

    "Et ici," dit-elle doucement, "nous aurons notre propre sanctuaire, un endroit où nous pourrons nous retrouver après une longue journée de travail, un endroit où nous pourrons rêver ensemble de notre avenir."

     

    Pierrick sourit, captivé par la vision d'un avenir rempli de bonheur avec Madison. Il prit sa main dans la sienne et la serra doucement. "Je suis tellement reconnaissant de t'avoir dans ma vie.

     

    Alors qu'ils sortaient de l'appartement, prêts à entamer une nouvelle étape de leur relation, Pierrick et Madison savaient qu'ils étaient prêts à affronter tous les défis qui se présenteraient à eux, main dans la main. Et avec cette nouvelle demeure, ils étaient prêts à écrire un nouveau chapitre de leur histoire, ensemble.

     

    Enquête 6. Disparitions à Digne les Bains.

     


    votre commentaire
  • Enquête 5. Décès suspects à Ste Marie

     

     

    Dans la nuit silencieuse de Nice, l'hôpital Sainte-Marie était plongé dans un calme inquiétant. L'inspecteur Pierrick Mandal, accompagné de sa fidèle collaboratrice Madison Verrand, se frayait un chemin à travers les couloirs déserts. Leurs pas résonnaient comme un écho sinistre dans ce lieu dédié à la guérison.

     

    Pierrick était un homme grand, au regard perçant, avec une stature athlétique qui imposait le respect. Ses cheveux bruns encadraient un visage sérieux, mais ses yeux bleus reflétaient une intelligence aiguisée. À ses côtés marchait Madison, une blonde aux yeux verts, bien qu'elle dissimulait un passé douloureux.

     

    Depuis des années, ils formaient un duo redoutable, résolvant les affaires les plus complexes. Parmi elles, l'affaire du Fantôme rouge restait gravée dans leur mémoire comme une épreuve difficile sur laquelle ils avaient triomphé.

     

    Ce soir-là, l'hôpital Sainte-Marie était le théâtre d'une série de décès mystérieux. Les victimes succombaient les unes après les autres, sans explication apparente. Pierrick et Madison étaient appelés pour enquêter sur ces morts suspectes.

     

    Ils se retrouvèrent bientôt confrontés à une galerie de personnages inquiétants. Le chirurgien Paul Cartier, réputé pour ses mains habiles et sa froideur apparente, semblait dissimuler quelque chose derrière son masque chirurgical. Les infirmières Coralie Marquand et Julie Charrier semblaient nerveuses, échangeant des regards furtifs à chaque passage des inspecteurs.

     

    La directrice de l'hôpital, Séverine Jumot, une chirurgienne en chef respectée, accueillit Pierrick et Madison avec une politesse glaciale. Derrière son attitude professionnelle se cachait peut-être un secret troublant.

     

    Dans les couloirs, les assistants au bloc, Peggy Marvelle et Dominique Marchal, semblaient éviter le regard des inspecteurs, comme s'ils craignaient d'être découverts.

     

    Parmi les patients, il y avait Eddy Bourgeat, un homme au visage pâle et aux yeux hantés par la maladie. Philippe Lotois, quant à lui, semblait perdu dans ses pensées, comme s'il portait un fardeau invisible sur ses épaules. Mireille Michelet, une femme d'âge moyen, affichait un sourire courageux malgré la douleur qui se lisait dans ses yeux.

     

    Pierrick et Madison explorèrent l'hôpital, scrutant chaque recoin à la recherche d'indices. Les chambres normales et celles réservées aux malades connus semblaient renfermer des secrets obscurs.

     

    Alors que l'enquête avançait, Pierrick sentait le poids de ses sentiments pour Madison devenir de plus en plus lourd. Malgré sa force d'esprit, il se sentait vulnérable en sa présence, incapable de dissimuler ses émotions.

     

    Madison, de son côté, faisait preuve d'une résilience impressionnante. Malgré les cicatrices de son passé, elle affrontait chaque défi avec courage et volonté.

     

    Au fil de leurs investigations, Pierrick et Madison découvrirent un lien troublant entre les victimes et le chirurgien Paul Cartier. Les patients décédés avaient tous été opérés par ses mains expertes, et aucun n'avait survécu.

     

    Alors que la tension montait, Pierrick et Madison se retrouvèrent pris au piège d'un jeu mortel. Chaque pas les rapprochait un peu plus de la vérité, mais aussi du danger.

     

    Finalement, après de nombreux rebondissements et fausses pistes, Pierrick et Madison mirent au jour le coupable. La mère d'un patient, désespérée par l'échec de l'opération de son fils, avait orchestré les décès pour se venger du chirurgien Paul Cartier.

     

    Dans un ultime affrontement, Pierrick et Madison parvinrent à arrêter la femme avant qu'elle ne commette un nouveau meurtre. Mais alors que les sirènes de la police retentissaient dans la nuit, Pierrick réalisa que le plus grand défi auquel il devait faire face n'était pas de résoudre les crimes, mais de conquérir le cœur de Madison une fois pour toutes.

     

     

    La mère du patient, dont l'enfant avait succombé suite à une opération infructueuse réalisée par le chirurgien Paul Cartier, avait développé une rancœur profonde envers le personnel médical de l'hôpital Sainte-Marie et surtout de Paul Cartier qui n'avait pas sauvé son fils. Dans un acte de vengeance calculé et méthodique, elle avait mis en place un plan diabolique pour éliminer ceux qu'elle jugeait responsables de la mort de son fils.

     

    Tout d'abord, elle avait infiltré l'hôpital en se faisant passer pour une bénévole, bénéficiant ainsi d'un accès privilégié aux différentes unités de soins. Grâce à sa connaissance des procédures médicales et à sa capacité à se fondre dans le décor, elle avait pu agir en toute discrétion, sans attirer l'attention sur ses actions.

     

    Utilisant ses compétences en manipulation, elle avait réussi à convaincre les infirmières Coralie Marquand et Julie Charrier de l'aider dans son plan macabre. Toutes deux avaient succombé au charme fou du chirurgien qui les avaient évincées après être tombé amoureux de la directrice, Séverine Jumot et ils vivaient depuis une belle histoire d'amour.

    Sous prétexte d'apporter du réconfort aux patients, elle avait glissé des substances toxiques dans leur alimentation ou leurs perfusions, provoquant ainsi leur mort sans éveiller les soupçons.

     

    Les victimes, déjà affaiblies par leurs maladies, n'avaient pas été en mesure de résister aux effets des substances ingérées, et leurs décès étaient rapidement attribués à des complications médicales. Pendant ce temps, la mère du patient maintenait son masque de compassion, dissimulant habilement sa véritable intention derrière une façade de sympathie.

     

    Pour couvrir ses traces, elle avait veillé à ce que chaque décès paraisse naturel, évitant ainsi tout soupçon sur son implication. C'était seulement lorsque Pierrick et Madison avaient commencé à relier les points entre les différents incidents et à suspecter une manipulation délibérée que son masque avait commencé à se fissurer, l'obligeant à intensifier ses actions pour protéger son secret.

     

     

    La mère du patient, désespérée et animée par une vengeance aveugle envers le chirurgien Paul Cartier, avait conçu un plan machiavélique pour exécuter sa vengeance. Profitant de son accès à l'hôpital en tant que parent d'un patient, puis ensuite de son bénévolat, elle avait discrètement introduit des substances toxiques dans les perfusions des malades, provoquant ainsi leur décès.

     

    Elle avait minutieusement planifié chaque détail pour éviter tout soupçon, prenant soin d'agir lors des moments où les visites étaient limitées et les couloirs peu fréquentés. De plus, elle avait ciblé des patients déjà affaiblis par leur état de santé, facilitant ainsi le camouflage de ses actes.

     

    Coralie Marquand et Julie Charrier, les infirmières impliquées dans le complot, avaient été manipulées par la mère du patient. Cette dernière avait exploité leurs faiblesses personnelles et leur vulnérabilité pour les convaincre de coopérer  à atteindre son objectif. Quoi qu'il en soit, elles avaient joué un rôle crucial dans l'exécution des meurtres en facilitant l'accès aux patients et en détournant l'attention des autres membres du personnel hospitalier.

     

    Après la découverte de leur implication dans les crimes, Coralie Marquand et Julie Charrier furent arrêtées et traduites en justice. Leur acte de trahison avait non seulement coûté la vie à plusieurs patients innocents, mais avait également terni la réputation de l'hôpital Sainte-Marie.

    L'affaire fit grand bruit quand le quotidien de Nice -Matin, le journal de la région.

     

    Lors du procès, leur implication fut exposée au grand jour, et elles furent condamnées à de lourdes peines de prison pour complicité dans les meurtres. Leur chute fut aussi rapide que leur ascension dans l'escalade du crime orchestré par la mère vengeresse. Une fois derrière les barreaux, elles durent faire face aux conséquences dévastatrices de leurs actes, regrettant amèrement d'avoir succombé aux machinations d'une mère désespérée, mais surtout de leur vengeance pour avoir été rejetées par Paul.

     

     

    Confrontée à la perspective inévitable de devoir rendre des comptes à la justice pour ses crimes impardonnables, la mère de l'enfant gravement malade se retrouva acculée dans un coin sombre de sa conscience. Le poids de sa culpabilité insoutenable devenait trop lourd à porter. Incapable de supporter le regard accusateur de la société et le fardeau de ses propres actes, elle prit une décision tragique.

     

    Dans les semaines qui suivirent son arrestation, la mère de l'enfant malade, submergée par le poids insupportable de sa conscience et des conséquences de ses actions, se retrouva face à un choix déchirant. Confrontée à l'impitoyable réalité de la justice qui l'attendait, elle décida de mettre fin à sa propre vie plutôt que d'affronter la honte et la punition.

    Dans sa cellule de prison, entourée par les murs froids et les ombres oppressantes, sans espoir de rédemption ni de pardon, elle trouva un dernier refuge dans la tranquillité éternelle du néant.

    Les gardiens le trouvèrent un matin, froide et figée pour l'éternité. Comment avait-elle fait ?

    Nice-Matin n'en parla jamais.

     

    Alors que la nouvelle de son suicide arriva au poste de la PJ, elle laissait derrière elle un lourd héritage de douleur et de destruction. Son geste désespéré confirmait la profondeur de sa détresse et la complexité de ses motivations, laissant les protagonistes de cette tragédie méditer sur les limites de la justice et de la rédemption.

     

    Malgré la résolution de l'affaire et l'arrestation des complices, une aura de tristesse et de désolation imprégna l'hôpital Sainte-Marie. Les cicatrices laissées par les actes impensables de la mère endeuillée ne pourraient être effacées facilement. La communauté médicale et les familles des victimes devraient trouver le courage de guérir et de reconstruire après cette période sombre de leur histoire.

     

     

    Après avoir résolu l'affaire qui avait secoué l'hôpital Sainte-Marie, Pierrick et Madison décidèrent de prendre quelques jours de repos bien mérités. Ils se retrouvèrent dans le petit village pittoresque perché sur les hauteurs de Nice, connu lors de l'affaire des meurtes à Nice, loin du tumulte de la ville, dans un charmant restaurant hôtel qui offrait une vue imprenable sur la vallée.

     

    L'atmosphère paisible du village et la beauté des paysages offraient un cadre idéal pour une pause bienvenue. Pierrick avait longtemps envisagé ce moment comme une opportunité de révéler ses sentiments à Madison, mais il se sentait submergé par l'incertitude.

     

    Alors qu'ils s'attablaient à une table sur la terrasse ensoleillée du restaurant, Pierrick se surprit à contempler Madison avec une tendresse nouvelle. Son sourire lumineux et son regard profond lui rappelaient pourquoi il avait tant de mal à garder ses sentiments pour lui.

     

    Pendant le dîner, Pierrick cherchait les mots justes pour exprimer ce qu'il ressentait. Il savait que ce qu'ils partageaient dépassait de loin le cadre professionnel. Leur partenariat avait évolué au fil des années pour devenir une connexion profonde et sincère, mais Pierrick craignait que Madison ne perçoive pas leurs sentiments partagés de la même manière.

     

    Alors qu'ils partageaient des anecdotes et des rires, Pierrick sentit le moment opportun approcher. Sous le ciel étoilé de la Côte d'Azur, avec la douce brise estivale caressant leurs visages, il prit une profonde inspiration et plongea dans l'inconnu.

     

    "Madison," commença-t-il, sa voix empreinte d'émotion contenue, "il y a quelque chose que je dois te dire. Ce que nous avons ensemble, ce n'est pas juste une aventure banale pour moi. C'est bien plus que ça."

     

    Madison le regarda, ses yeux verts reflétant une lueur d'anticipation mêlée à une certaine appréhension. Elle semblait sur le point de répondre quand Pierrick poursuivit, ne voulant pas laisser passer cette opportunité cruciale.

     

    "Je sais que nous avons traversé tant d'épreuves ensemble, et à chaque fois, tu as été là, à mes côtés. Tu es bien plus qu'une collaboratrice, Madison. Tu es la personne qui illumine ma vie, qui me donne la force de continuer même dans les moments les plus sombres. Je t'aime, Madison, de tout mon cœur."

     

    Un silence tendu s'installa entre eux, brisé seulement par le murmure apaisant de la nuit. Puis, lentement, un sourire radieux éclaira le visage de Madison, et elle prit la main de Pierrick dans la sienne.

     

    "Pierrick," dit-elle doucement, ses yeux brillants d'émotion, "je ressens la même chose. Ce que nous avons, c'est spécial, c'est unique. Je t'aime aussi, d'une manière que je n'aurais jamais cru possible."

     

    Le soulagement envahit Pierrick alors qu'ils s'étreignaient sous les étoiles, leur amour enfin révélé et célébré dans la quiétude de ce petit coin de paradis. Ils savaient que leur aventure ne faisait que commencer, mais ils étaient prêts à affronter l'avenir main dans la main, plus forts ensemble que jamais.

     

    Mais désormais, qu'en serait-il de leur collaboration lors des enquêtes ??

     

     

    Enquête 5. Décès suspects à Ste Marie

     

     


    votre commentaire
  • Enquête 3. Chasse Rivaille.

     

    Dans la petite ville tranquille de Rivaille, 

    une série d'événements mystérieux  semaient la peur parmi les habitants.

     Personne ne savait qui était responsable de ces crimes,

     et tous vivaient dans la crainte constante de devenir la prochaine victime. 

    Les victimes semblaient subir des tortures de toutes sortes

    avant de disparaître sans laisser de trace. 

    La terreur était telle que personne n'osait parler, car celui qui savait 

    quelque chose risquait de devenir la cible suivante. 

    Les habitants gardaient le silence, préférant taire leurs soupçons

     plutôt que d'attirer l'attention du coupable. 

    Dans ce climat d'attente angoissante, l ’enquêteur nommé Pierrick Mandal

     commença à rassembler les indices dispersés. 

    Son visage grave ne laissait rien transparaître, mais au fond de lui,

     il était plein de doutes et de questions. 

    Il savait que le temps pressait, que chaque seconde comptait pour arrêter 

    le coupable avant qu'il ne frappe à nouveau. 

    Pierrick interrogea plusieurs témoins, mais

    chacun se murait dans le silence, comme si la peur avait gelé leurs lèvres. 

    Cependant, un soir, il rencontra une femme courageuse du nom de Sibella. 

    Son sourire radieux dissimulait à peine les marques de souffrance qu'elle avait endurées. 

    Elle avait été la seule à échapper à son agresseur, mais le prix qu'elle avait payé était lourd.

     Sibella confia à l'inspecteur ce qu'elle avait subi et lui révélant un détail crucial : 

    le nom du lieu où le tueur avait son repaire, une île mystérieuse au large de la côte.  

    Elle avaient entendu un de ses ravisseurs prononcé ce lieu.

    Elle l ’avait signalé déjà mais il semblait que personne n’en avait tenu compte.

    Il comprit que c'était sa seule chance de mettre fin à cette série 

    de crimes, et il ne pouvait plus attendre. 

    Sans perdre un instant, Pierrick Mandal rassembla 

    une équipe d'intervention et ils partirent pour l ' île en question. 

    La mer agitée rendit la traversée périlleuse, mais ils ne se laissèrent pas décourager. 

    ils découvrirent une scène d'horreur encore pire

    que ce qu'ils avaient pu présumer. 

    Le coupable, un individu diabolique du nom d'Ivan, 

    avait établi sa résidence dans un ancien asile abandonné sur l ' île. 

    Les murs étaient maculés de sang, et des instruments 

    de torture étaient dispersés un peu partout. 

    Ivan était un homme cruel, qui éprouvait 

    un plaisir sadique à faire souffrir ses victimes avant de les faire disparaître.

    Pierrick qui regrettait que Madison ne soit pas là, et son équipe fouillèrent 

    chaque recoin de l'asile, jusqu'à ce qu’ils découvrent 

    une pièce secrète cachée derrière une porte dérobée. 

    À l'intérieur, ils trouvèrent les preuves nécessaires pour mettre fin aux crimes d'Ivan, 

    ainsi que des enregistrements des souffrances subies. 

    Après une lutte acharnée, Mandal parvint à arrêter Ivan

    et à le remettre aux autorités.

    La ville de Rivaille allait elle pouvoir revivre paisiblement ?

    Pendant que Rivaille savourait un court répit, Pierrick Mandal, l'enquêteur, 

    sentait que quelque chose n'était pas tout à fait résolu. 

    Malgré l'arrestation d'Ivan, il avait une intuition persistante, 

    comme si un autre danger planait au-dessus de la ville. 

    Et puis cela avait été trop facile cette arrestation.

    Il commença à fouiller les dossiers de l'asile abandonné où Ivan avait établi son repaire. 

    Parmi les documents poussiéreux, il découvrit une référence à un certain 

    "Institut d'Illumination", une organisation secrète

    dont le but était de semer le chaos et la terreur. 

    Des rapports indiquaient que l'Institut projetait une série

    d'attaques sur Rivaille pour provoquer  la panique et affaiblir

    les fondations de la ville. La prédiction de Pierrick était avérée : 

    le pire était à venir. 

    Il savait qu'il devait agir rapidement pour protéger les habitants de Rivaille. 

    Il rassembla son équipe d'intervention pour déjouer

    les plans machiavéliques de l'Institut d'Illumination. 

    Chaque indice trouvé sur l'île abandonnée le conduisait à un autre lieu sinistre. 

    D' entrepôts isolés aux souterrains obscurs.

    Mandal et son équipe suivirent la trace de l'organisation criminelle.

    Dans leur quête pour stopper les plans de l'Institut d'Illumination, 

    Pierrick rencontra une informaticienne talentueuse. 

    Avec son aide, ils réussirent à pirater les systèmes

    informatiques de l'organisation, révélant ainsi leur plan ultime. 

    L'Institut prévoyait de libérer un gaz toxique dans le cœur même de la ville, 

    causant une catastrophe sans précédent. Le temps était compté.

     L’inspecteur et son équipe se rendirent dans le bâtiment 

    où l'Institut d'Illumination préparait son attaque finale. 

    Un affrontement violent éclata mais son équipe réussit à sécuriser le gaz toxique. 

    La ville de Rivaille était sauvée une fois de plus, grâce au courage 

    et à la persévérance de Pierrick et de son équipe. 

    La nouvelle se répandit rapidement dans la ville, et les habitants furent

     à la fois soulagés et reconnaissants envers leur protecteur. 

    L'inspecteur, fatigué mais satisfait, contempla le coucher de soleil sur Rivaille.

     Il passa un coup de fil à Madison. Elle allait bien.

    Il avait hâte qu'elle reprenne le travail, sans elle c'était toujours moins facile.

    Il savait que la lutte contre le crime ne cesserait jamais, mais il était fier d'avoir

     apporté un peu de paix à cette communauté. 

    Rivaille se releva encore une fois de plus, plus forte que jamais. 

     Après avoir vaincu l'Institut d'Illumination, 

    Pierrick Mandal devint un véritable héros dans la ville de Rivaille.

     Les habitants lui témoignèrent une reconnaissance infinie, 

    car il n'avait pas seulement résolu les mystères qui planaient sur la ville, 

    mais il avait également rétabli un sentiment de sécurité et de confiance.

     La tranquillité revint progressivement à Rivaille. Les rues animées de monde 

    montraient à nouveau des sourires et de rires sur les visages. 

    Les habitants reprenaient leurs activités quotidiennes, conscients du prix

     qu'ils avaient payé pour retrouver cette sérénité. 

     

    L'inspecteur se promettait de rester vigilant,

    de ne jamais baisser la garde face à l'obscurité 

    qui pouvait rôder dans les reculs les plus sombres de la société. 

    Au fil des années, L'inspecteur avait résolu de nombreuses 

    complexités d'affaires et sa renommée était grandiose. 

    Il était devenu un symbole d'espoir, un protecteur des innocents. 

    Mais malgré ses succès, il pensait toujours à l'Institut d'Illumination. 

    Il se demandait si cette organisation criminelle était réellement éradiquée, 

    ou si d'autres membres se cachaient dans l'ombre, 

    attendant patiemment leur moment pour frapper à nouveau. 

    Pierrick décida de consacrer tous ses efforts à

    traquer les membres restants de l'Institut. 

    Il ne voulait pas laisser la moindre chance à ces criminels

    de semer à nouveau la terreur. 

    Il fouilla les moindres recoins, rassembla des preuves, et petit à petit, 

    les pièces du puzzle commencèrent à s'assembler. 

    Un soir, alors qu'il travaillait tard dans son bureau,

    il reçut un appel anonyme. 

    Une voix froide et sinistre lui murmura : 

    "Tu as été capable de casser nos plans une fois, mais nous n'abandonnerons 

    pas aussi facilement. Ta défaite est imminente." 

    Le cœur de Mandal se serra. Il savait qu'il avait suscité l'attention 

    des membres de l'Institut, mais il ne s'attendait pas à une confrontation aussi directe. 

    Mais à présent une chose était certaine !

    Dans l'ombre, il existait encore un clan de l'institut !

    Cependant, au lieu de céder à la peur, il sentit une colère monter en lui.

     Il était prêt à affronter le danger une fois de plus.

     Il travailla sans relâche, suivant les indices laissés par l'appel anonyme. 

    Il remerciait intérieurement les nouvelles techniques !

    Il se rendit compte que les membres restants de l'Institut se cachaient 

    dans une île reculée, connue sous le nom de L'Île de l'Infini. 

    C'était là-bas qu'ils planifiaient leur vengeance. 

    Sans perdre de temps, il organisa une opération d'infiltration pour mettre

     un terme définitif aux activités de l'Institut. Il s'embarqua encore une fois

     avec son équipe sur un navire en direction de l'île.

     L'angoisse montait au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient...

    Finalement, ils atteignirent l'Île de l'Infini.

     L'atmosphère qui y régnait était lourde de mystère et de malveillance.

     L'île était enveloppée d'une brume épaisse, dissimulant les reculs sombres 

    où les membres de l'Institut se cachaient.

    Il se dirigea avec son équipe dans un dédale de tunnels souterrains,

    guidé par son instinct d'enquêteur hors pair. 

    Les pièges mortels semblaient se multiplier à chaque tournant,

    mais ils les évitaient habilement. 

    Chaque obstacle ne faisait que fortifier leur détermination

    à éliminer définitivement l'Institut d'Illumination.

    Au cœur de l'île, Mandal et son équipe découvrirent une salle de réunion secrète, 

    où les membres de l'Institut se rassemblaient pour planifier leurs sinistres crimes. 

    La tension était palpable alors qu'ils pénétraient silencieusement dans la pièce, 

    prêts à affronter leurs ennemis.

    Un combat intense s'ensuivit. Les balles sifflaient, les lumières s'éteignaient, 

    et les compétences de chaque membre de l'équipe étaient mises à l'épreuve. 

    Ils affrontèrent les membres de l'Institut un par un, ne cédant pas un pouce de terrain.

    Finalement, l'inspecteur se retrouva face à face avec le chef de l'Institut d'Illumination, 

    un individu sans pitié qui était le cerveau derrière toute la machination. 

    Une lutte s'engagea entre les deux hommes.

    Le combat atteignit son apogée lorsque Pierrick réussit

    à surprendre le chef de l'Institut et lui prendre de son arme. 

    Les yeux remplis de colère, il proclama : "C'est terminé pour toi. 

    Les membres restants de l'Institut furent rapidement maîtrisés

    par l’équipe et remis aux autorités compétentes. 

    La menace de l'Institut d'Illumination était enfin éradiquée.

     Madison resterait son adjointe dès qu'elle reviendrait.

    Sur le quai de la gare, Pierrick attendait un train...Pas n'importe quel train..

    Celui d'où Madison dans quelques instant descendrait...

    Le temps avait semblé long sans elle.

     

    Enquête 3. Chasse Rivaille.

     


    votre commentaire
  •  

    Meurtres complices à Nice

     

    Enquête à Nice.2.

     

    Dans les rues animées de Nice, l'inspecteur Pierrick Mandal 

    arpentait les trottoirs avec une démarche franche. 

    C'était un homme d'âge mûr, avec des cheveux légèrement grisonnants et des yeux perspicaces d'un bleu acier troublant. Son visage anguleux était souvent orné d'une expression sérieuse,  mais ses yeux pétillaient d'intelligence lorsqu'il se lançait dans une enquête. Mandal était reconnu pour son instinct aiguisé, ce qui en faisait  l 'un des meilleurs inspecteurs de la région.

    À ses côtés, Madison Verrand, sa jeune et dynamique collègue.  Madison était une femme à la beauté saisissante, avec une cascade de cheveux blonds ondulés encadrant son visage délicat.  Ses yeux verts étaient remplis d'une lueur vive d'intelligence et de malice. 

    Sa stature élancée et son allure confiante lui conféraient une présence remarquable. Madison était dotée d'une intuition redoutable ce qui en faisait un atout précieux pour l'équipe.

    Leur enquête les avait conduits sur les traces d'une série de meurtres particulièrement macabres.

     Les victimes étaient toutes des hommes,

    et les soupçons s'étaient rapidement portés sur Florian Simon, un homme d'affaires prospère du secteur informatique.

     Florian était un individu au charme magnétique, avec des cheveux bruns  soigneusement coiffés et un regard perçant. 

    Il entretenait une relation amoureuse avec chacune des victimes et était donc en mesure de commettre les crimes.

    Cependant, les apparences étaient trompeuses. 

    La véritable coupable était Justine Sevran, une femme discrète et secrète. Justine était la secrétaire de Florian, et elle était éprise de lui depuis des années. Ses cheveux noirs étaient tirés en un chignon parfait et son visage doux dissimulait des yeux d'un noir méchant,  reflétant une obsession grandissante. 

    Justine était jalouse des autres femmes dans la vie de Florian et désespérée qu'il ne lui prête aucune attention romantique malgré leurs années de travail étroit.

    Déterminée à se venger, Justine avait élaboré un plan diabolique pour se débarrasser de chaque femme qui se mettait entre elle et Florian.

    Elle les enfermait dans un souterrain sinistre, dans l'obscurité étouffante. 

    Les indices semblaient tous pointer vers Florian, mais Mandal et Madison, qui n’étaient pas dupes, commencèrent à démêler les fils de l'affaire.

    Au fur et à mesure que l 'enquête avançait, Mandal et Madison découvraient les véritables motivations de Justine. 

    Ils se rendirent compte qu'elle était derrière

    les meurtres,  orchestrant chaque crime avec une minutie terrible pour assumer sa vengeance et obtenir l'amour de Florian. Pour mettre fin à cette série de meurtres, ils traquèrent Justine jusqu'à son dernier retranchement.

    L'arrestation de Justine Sevran marqua un tournant dans l'enquête, mais l 'histoire ne s'arrêtait pas là pour l'inspecteur Pierrick Mandal et sa collègue Madison Verrand. Ils savaient que derrière les motivations de Justine se cachaient des secrets plus profonds, et ils voulaient les découvrir.

    Au fil de leurs investigations, ils mirent à jour une vérité troublante Justine n'agissait pas seule. Il y avait une autre personne impliquée, manipulant les fils de l'obscurité depuis les coulisses. Les pièces du puzzle commençaient à se mettre en place, et il devenait évident que Florian Simon, le dirigeant de la société informatique, n'était pas aussi innocent qu'il le laissait paraître. Florian, bien qu'il ne fût pas le meurtrier lui-même, avait utilisé les sentiments de Justine à son avantage, jouant avec son affection et l'utilisant pour ses propres desseins. Il avait su se jouer d'elle, la provocant à commettre les meurtres pour éliminer les femmes qui constituaient un obstacle à sa carrière et à ses ambitions personnelles. Florian était un manipulateur, prêt à sacrifier la vie de personnes innocentes pour atteindre ses objectifs.

    Les inspecteurs voulaient mettre un terme définitif à cette affaire complexe de mensonges et de meurtres, Pierrick et Madison confrontèrent Florian.

     Les vérités finirent par éclater au grand jour.

     La façade de Florian se fissura, et il ne put plus nier sa complicité dans les crimes horribles perpétrés par Justine. Ce revirement inattendu propulsa l'enquête dans une nouvelle direction. Pierrick et Madison devraient désormais démêler les ramifications de cette conspiration machiavélique et rassembler suffisamment de preuves pour traduire Florian Simon et Justine Sevran en justice.

    Les deux enquêteurs finirent pour rassembler des éléments accablants contre les deux criminels, ils découvrirent des preuves irréfutables liant Florian et Justine aux meurtres commis.

    Finalement, le jour du procès arriva.

     Les regards anxieux se posèrent sur le tribunal tandis que les accusés étaient confrontés à leurs actes. 

    Les témoignages accablants, les preuves scientifiques et les aveux rendirent la culpabilité de Florian et Justine indéniable. Le marteau du juge s'abattit, prononçant des peines sévères pour leurs crimes odieux. 

    Florian Simon et Justine Sevran ont été condamnés à la prison à perpétuité, mettant ainsi fin à leur crimes.

    L'inspecteur Pierrick Mandal et Madison Verrand purent enfin souffler, sachant que la justice avait été rendue. Leur relation professionnelle, se faisait de plus en plus forte au fil des enquêtes. 

    Pierrick la prenait sous son aile protectrice. 

    Tous deux formait vraiment une belle équipe d'enquêteurs.

     


    votre commentaire
  •  

    Enquête no 3. Le fantôme rouge.

     

    Enquête no 2 des inspecteurs Mandal et Verrand.

     

    Enquête no 3. Le fantôme rouge.

     

    L'inspecteur Pierrick Mandal et sa collègue Madison Verrand étaient sur la piste 

    d'un tueur en série qui sévissait depuis plusieurs mois. 

    Leur enquête avait révélé un schéma troublant :

     Toutes les victimes étaient des femmes brunes, 

    retrouvées sauvagement assassinées, baignant dans leur propre sang.

     La presse avait surnommé le tueur "le Fantôme Rouge" 

    en raison de son modus operandi. Toujours vêtu de rouge comme le sang.

    L'équipe de la police judiciaire était sous pression

     pour résoudre cette affaire qui terrorisait la ville. 

    Pierrick était un inspecteur aguerri, 

    connu pour son intuition et son sens aigu de la déduction. 

    Madison, quant à elle, était une profileuse talentueuse,

     capable de pénétrer l'esprit des tueurs.

    Ils avaient passé des heures à analyser les indices 

    et à interroger les témoins, mais jusqu'à présent, 

    tout se révélait être des pistes sans issue. 

    Le Fantôme Rouge était habile, laissait peu de traces derrière lui. 

    Mais Pierrick sentait qu'ils se rapprochaient de la vérité.

    Un soir, une nouvelle victime fut découverte dans une vieille usine abandonnée. 

    Les deux inspecteurs se rendirent sur les lieux du crime. 

    La scène était macabre, le sol maculé de sang, 

    la victime allongée dans une mare rouge.

     Pierrick observa attentivement les alentours et remarqua une empreinte

     de pas près de la porte de sortie. Il fit signe à Madison de le suivre.

    Ils suivirent la piste jusqu'à un entrepôt désaffecté non loin de là. 

    À l'intérieur, ils trouvèrent une femme brune, terrifiée, mais indemne.

     Elle expliqua qu'elle avait réussi à échapper du tueur

     grâce à un moment d'inattention de sa part.

    La femme donna une description détaillée du tueur, 

    mais quelque chose semblait étrange à Pierrick.

     Les indices qu'ils avaient requis jusqu'à là ne correspondaient

     pas au portrait dressé par la rescapée. 

    Il soupçonna immédiatement qu'elle cachait quelque chose.

    Pierrick décida de mener une enquête sur elle, 

    gardant ses découvertes pour lui-même. 

    Il commença à creuser le passé de la rescapée et découvrit 

    des liens troublants avec plusieurs des victimes.

     Il comprit alors que la femme brune pouvait ne pas être celle qu’elle prétendait, 

    mais, qui sait, une complice du Fantôme Rouge. 

    Un tueur en série connu mais jamais arrêté tant il changeait de nom et d'apparence.

    Pierrick et Madison savaient qu'ils devaient agir rapidement 

    avant que d'autres vies ne soient prises. 

    Ils retournèrent chez la femme brune, mais elle avait déjà disparu.

     Ils savaient qu'elle était devenue méfiante et qu'ils ne

     pouvaient plus se fier aux preuves matérielles.

    Les inspecteurs décidèrent de monter une opération pour la piéger. 

    Une policière correspondant au profil des tueurs servit d'appât. 

    Quelques jours plus tard, la suspecte fit une tentative.

     Mais cette fois-ci, Pierrick et Madison étaient prêts.

    Dans un ultime face-à-face, Pierrick parvint à maîtriser la tueuse et à l'arrêter.

     Elle avoua avoir tué toutes ces femmes.

    Après l'arrestation de la tueuse, l'équipe de la police judiciaire continua

     son travail pour relier toutes les pièces du puzzle et clore définitivement l'affaire.

     Les aveux de la femme permirent d'éclaircir certains éléments mystérieux,

     mais il restait encore des zones d'ombre à éclaircir.

    Pierrick et Madison, cherchant à obtenir la vérité dans son intégralité, 

    approfondirent leurs investigations. 

    Ils découvrirent que la tueuse avait été manipulée et conditionnée

     par le Fantôme Rouge, qui était en fait son frère. 

    La piste les mena vers un groupe clandestin, une secte obscure qui utilisait des techniques 

    de manipulation mentale pour recruter de jeunes esprits vulnérables.

     Le Fantôme Rouge était lié à cette organisation

     et avait entraîné sa sœur dans ses sombres desseins. 

    Les membres de la secte étaient des individus influents et puissants, utilisant

     leurs positions pour dissimuler leurs activités criminelles.

    Pierrick et Madison se lancèrent dans une course 

    contre la montre pour démêler le réseau

     de la secte et se révélèrent au grand jour de ses membres.

    Ils savaient qu'ils se frottaient à un ennemi puissant et dangereux, 

    prêt à tout pour protéger ses secrets.

    Leur enquête les conduisit à des rencontres clandestines, 

    des conspirations et des trahisons. 

    Ils se rendirent compte que la vérité était plus complexe que prévue 

    et que certains membres de l'équipe de police étaient peut-être impliqués dans cette affaire.

    Les inspecteurs Mandal et Verrand firent preuve de prudence 

    et de discrétion dans leurs démarches, conscients du fait qu'ils étaient surveillés et épiés. 

    Ils mirent en place un plan audacieux pour piéger les membres 

    de la secte et les mettre hors d'état de nuire.

    La confrontation finale eut lieu dans un entrepôt abandonné 

    où se livrait une réunion secrète de la secte. 

    Pierrick, Madison et leur équipe arrivèrent sur les lieux.

    Un violent affrontement s'ensuivit, où la vérité fut dévoilée au grand jour.

    Les membres de la secte furent arrêtés un à un, exposés au grand

     public pour leurs crimes impitoyables.

     La population fut choquée de découvrir que des individus en qui ils avaient placé leur

     confiance étaient en réalité des prédateurs dissimulés derrière des masques respectables.

    L'affaire du Fantôme Rouge et de la secte se termina 

    par un triomphe pour Pierrick, Madison et leur équipe.

     La vérité avait été rétablie, mais l'affaire resterait dans les mémoires c'était certain.

    Pierrick et Madison continuèrent leur carrière 

    conscients que le monde était plein de mystères et de noirceur. 

    Ils avaient appris que derrière chaque crime, 

    il y avait souvent des histoires complexes et des motivations profondes.

    L'inspecteur Pierrick Mandal et sa collègue Madison Verrand

     venaient de résoudre une nouvelle fois un autre affaire ensemble. 

    Leur volonté, leur courage et leur persévérance

     était désormais . Nul doute qu'ils seraient de nouveau chargés d'une autre affaire.

    Pour le moment , ils allaient profiter de cette accalmie pour se ressourcer.

    Ils avaient repérer dans l'affaire des meurtres de Nice, un petit village adorable

    dans les hauteurs où il y avait un grand hôtel restaurant, tenu par deux frères.

    Ils en gardaient un beau souvenir avec cette vue sur toute la vallée des alpes.

    Le rapprochement entre ces deux là ne faisaient aucun doute...

     

    Enquête no 3. Le fantôme rouge.

     


    votre commentaire
  •  

    Enquête chez un Artiste

     

    l'inspecteur Pierrick Mandal, un homme dans la cinquantaine, se tenait devant la scène de crime. À ses côtés, son adjointe Madison Verrand, une jeune femme blonde et reconnue dans le profilage pour son talent lors d'affaires de meurtres horribles. Ils étaient dépêchés dans un petit village des Alpes-Maritimes, paisible avec une cinquantaine d'habitants, principalement âgés, dont un artiste connu. Le crime avait eu lieu dans sa maison, et bien qu'il soit rarement présent, il avait fait la macabre découverte en rentrant chez lui pour le week-end, changeant ainsi sa vie.

     

    L’enquête commença immédiatement pour trouver le coupable et déterminer le mobile du meurtre. L'artiste était apprécié, sans ennemis connus, personne n'avait la clé de chez lui, rendant la raison de ce meurtre plus obscure. Pierrick Mandal et Madison Verrand interrogeaient les habitants du village, mais leurs pensées semblaient pointer vers l'artiste. Cependant, ils ne pouvaient pas écarter d'autres possibilités sans des preuves concrètes.

     

    Alors qu'ils cherchaient des indices, un détail intriguait l'inspecteur Mandal : quelqu'un avait nettoyé la scène du crime, effaçant toute empreinte potentielle. Dans leur quête de réponses, ils se concentrèrent sur les activités de l'artiste hors du village. Il avait participé à une exposition à Nice, donné des récitals et travaillé comme professeur de slam. Sa carrière était prometteuse, mais pouvait-elle être liée au meurtre ? Était-ce un crime de jalousie ou une conséquence d'un conflit artistique ?

     

    Pendant l'enquête, Mandal réalisa que les mots "Jalousie, jugement, et justice" résumaient l'atmosphère du village, orientant vers des pistes inexplorées. Madison se concentra sur "Mensonges, analyse, alibi" pour dévoiler les motivations cachées. Ils étudièrent la personnalité de l'artiste, enquêtèrent sur sa vie, ses amis, sa famille.

     

    Alors que de nouveaux indices surgissaient, l'inspecteur Mandal et Madison Verrand se préparaient à plonger plus profondément dans les secrets du village, déterminés à résoudre l'affaire. Les habitants, méfiants, gardaient leurs pensées enfouies derrière des masques d'innocence.

     

    Ils se rendirent à Nice pour interroger les personnes présentes aux événements artistiques. Les professeurs soulignèrent le professionnalisme de l’artiste. Les enquêteurs visitèrent la maison de l'artiste, une demeure artistique remplie de livres, cahiers, instruments, et tableaux. Madison ne trouva rien le liant directement au meurtre. Mandal découvrit que certains villageois nourrissaient une jalousie envers lui.

     

    Pendant ce temps, de nouveaux indices firent surface, dont une lettre anonyme menaçante dans la boîte aux lettres de l'artiste. "Tu seras jugé coupable" confirmait une exécution ciblée. Les tensions montèrent dans le village, des rumeurs circulaient, et les soupçons se portaient sur les proches de l'artiste.

     

    L'artiste, malgré son alibi, était suspect car il avait découvert le corps. Les inspecteurs, méfiants, le confrontèrent. L'enquête touchait à sa fin, mais Mandal et Verrand ressentirent de l'empathie pour l'artiste. Cependant, leur devoir était de faire respecter la loi.

     

    Finalement, un ami jaloux de l'artiste fut identifié comme le meurtrier. L'artiste était innocent, mais la trahison planait dans l'air. L'artiste reprit sa vie, toujours fier de son parcours. Mandal et Verrand bouclèrent l'enquête, mettant un point final à cette affaire complexe et troublante. La vie reprit son cours pour ce troubadour de l'amour.

     

    Le rapport de Mandal et Verrand fut rédigé ainsi.

     

    L'inspecteur Pierrick Mandal a élucidé l'affaire de meurtre grâce à son esprit perspicace, à une analyse méticuleuse des indices et à une compréhension approfondie de la psychologie des personnes impliquées. Voici comment il a procédé :

     

    Analyse des premiers indices : Lorsque l'inspecteur Mandal a examiné la scène du crime, il a remarqué le nettoyage méticuleux de la zone, indiquant une volonté de dissimuler des preuves. Ce détail a éveillé ses soupçons et l'a incité à creuser davantage.

     

    Interrogatoires des habitants du village : L'inspecteur et son adjointe ont commencé à interroger les habitants du village. Bien que les pensées des villageois semblaient pointer vers l'artiste, Mandal savait qu'il devait rester ouvert à d'autres possibilités sans preuves concrètes.

     

    Focalisation sur les mots révélateurs : Les mots "jalousie, jugement, et justice" ont attiré l'attention de l'inspecteur. Il a compris que ces termes pourraient être liés aux motivations du meurtre, le guidant vers une piste de compréhension plus profonde des relations au sein du village.

     

    Révélation de la lettre anonyme : Lorsque la lettre anonyme a été découverte dans la boîte aux lettres de l'artiste, Mandal a compris qu'il s'agissait d'une tentative de manipulation et de diversion. La phrase "Tu seras jugé coupable" l'a incité à creuser plus profondément.

     

    Fouille de la vie de l'artiste : Mandal et son adjointe ont étudié la vie de l'artiste, découvrant son implication dans des activités artistiques et sa renommée. Cependant, l'alibi solide fourni par l'artiste lors de ses récitals à Nice a commencé à ébranler les soupçons de Mandal.

     

    Identification des relations personnelles : En explorant les relations personnelles de l'artiste, Mandal a découvert la jalousie maladive de certains villageois envers sa réussite. Ces découvertes ont renforcé l'hypothèse de la jalousie en tant que mobile potentiel.

     

    Découverte de l'ami jaloux : À mesure que l'enquête progressait, Mandal a identifié un ami proche de l'artiste comme le véritable coupable. L'ami jaloux était rempli de frustrations et de ressentiments, cherchant à détruire la vie de l'artiste par pur ressentiment.

     

    Confirmation de l'alibi de l'artiste : L'alibi incontestable fourni par l'artiste, attesté par des témoins présents à ses récitals, a été crucial pour éliminer les soupçons à son encontre. Mandal a réalisé que la scène du crime avait été une mise en scène destinée à incriminer l'artiste.

     

    Arrestation du coupable : Avec toutes ces informations, l'inspecteur a arrêté l'ami jaloux, inculpé pour le meurtre du SDF et la tentative de faire accuser l'artiste.

     

    L'inspecteur Mandal a ainsi dévoilé les motivations cachées derrière le meurtre en démêlant les mensonges et les intrigues, démontrant une perspicacité et une détermination indispensables pour élucider cette affaire complexe.

    Enquête chez un artiste

     

     


    1 commentaire
  • L'affaire des Disparues

     

    L' affaire des Disparues.

     

    Chapitre 1

     

     

    Assis sous le grand chêne centenaire, Pierre assistait de loin, bien caché,

     

    à la reconstitution du meurtre dans l'affaire du "Capitaine Ferry "

     

    On l'avait toujours appelé capitaine car il portait depuis tout gosse

     

    un casquette de marin que son père avant lui avait porté avant de mourir.

     

    Joseph Ferry était accusé d'avoir tué la jolie Ninon âgée de seize ans

     

    que tout le monde connaissait au village depuis sa naissance.

     

    Il était accusé aussi pour la disparitions de 5 autres jeunes filles.

     

    De la haut, Pierre voyait tout, il surplombait toute la vallée.

     

    Il connaissait ce lieu depuis son enfance où il avait fait des bêtises

     

    hilarantes avec les copains qui l'avaient tous laissé tomber pour aller à la ville.

     

    Il en était devenu désabusé, sans rien de bien captivant à faire.

     

    Depuis ses quatorze ans, il était le menuisier de la vallée.

     

    On ne lui connaissait pas de petites copines; Timide, il les fuyait.

     

    Son évolution n'avait guère progressée pourtant c'était un redoutable travailleur.

     

    Cela s'agitait en bas. On parlementait beaucoup.

     

    Le capitaine Ferry qui avait toujours clamé son innocence, un soir, à bout de forces

     

    avait avoué, reconnu le meurtre pour être enfin tranquille et dormir.

     

    Depuis, revenu sur ses aveux, il criait, hurlait son innocence.

     

    Son avocat ne lui avait pas trouvé un seul alibi pour l'heure du meurtre

     

    et lui dit qu'il dormait, seul chez lui, comme toujours à cette heure là.

     

    Des investigations avaient été menées mais de cela Pierre ne savait rien.

     

    Puis Pierre vit arriver des ambulances, des gens habillés

     

    tout en blanc avec des grosses mallettes, une pelleteuse.

     

    La pelleteuse creusait déjà le sol, à quelques centaines de mètres de l'église.

     

    Mais pourquoi une pelleteuse ? Le corps de Ninon avait été retrouvé.

     

    Cinq ans que le corps de Ninon avait été retrouvé.

     

    Alors pourquoi creuser ? Pierre ne put empêcher son cœur de battre plus vite.

     

    Il avait avoué le capitaine alors quoi ???

     

    Pourquoi n'en restaient ils pas là tous ces gens là ?

     

    Soudain l'engin s'arrêta de creuser. On se pencha, on regarda.

     

    On baissa la tête... Un corps était là, puis un autre à quelques pelletées...

     

    Pierre avait des sueurs froides..

     

     

     

    Chapitre 2

     

    Pierre pleurait....

     

    Les larmes coulaient sur ses joues sans qu'il même à les essuyer.

     

    Il pleurait tant que sa vue se brouillait,

     

    Sa limite de souffrance atteinte, il sanglota à en crier.

     

    En bas, près de l'église, à présent six corps reposaient dans des bâches noires fermées.

     

    Les pelleteuses avaient creusé partout où le détecteur avait repéré quelque chose.

     

    Pierre fut pris de frissons quand il vit qu'on emportait les corps.

     

    Le capitaine, menottes aux poignets remonta dans la voiture avec les gendarmes

     

    sans avoir fait aucun geste pendant le reconstitution.

     

    En fait il ne savait pas quoi faire. Il n'avait rien en mémoire. Il ne put que répéter son innocence.

     

    Les voitures mortuaires partaient, emmenant les corps au légiste pour les autopsies sans doute.

     

    Pierre redescendit de sa colline, un peu calmé,

     

    il espérait en apprendre plus au village.

     

    Il questionna mais personne n'en savait plus et les gens savaient à quoi Pierre pensait.

     

    Tous eurent des regards ou des gestes compatissants.

     

    Tous, dans la vallée se rappelait de Lucie.

     

    Lucie, sa lumière de vie, la seule famille qui lui restait après la mort

     

    de leurs parents dans l'incendie de leur ferme.

     

    Lucie, disparue à quinze ans. Lucie qui lui avait été confiée.

     

    Depuis l'âge de ses dix ans il élevait seul Lucie. 

     

    Il avait vingt cinq ans quand on lui confia la garde de sa petite sœur.

     

    Une grossesse tardive de leur mère qui pensait ne plus avoir d'enfant.

     

    Et Lucie les avait comblé de bonheur.

     

    Pierre avait poursuivi son éducation, la couvant comme son bien le plus précieux.

     

    Il avait l'audace et la fierté de penser qu'il faisait un bon père-frère.

     

    Voilà cinq ans que Lucie avait disparue un soir d'été. De la fête du village,

     

    jamais elle n'était revenue.

     

    Des recherches avaient été menées, des affichettes posées sur les vitrines et les arbres.

     

    L'enquête n'avait rien donné de concret.

     

    Voilà pourquoi Pierre pleurait.

     

    L'atmosphère était lourde, étrange, angoissante..

     

    Six familles vivaient le même drame , la même galère que lui.

     

    Seuls les parents de Ninon avaient pu entamer leur deuil.

     

    Il n'y avait pas de mots pour décrire leurs souffrances.

     

    Depuis cinq années, ils allaient de déceptions en espoirs chaque fois

     

    que l'on retrouvait un corps dans la région.

     

    Mais lui il voulait penser qu'elle était vivante, qu'elle était quelque part.

     

    Il demandait souvent pardon à dieu et à tous les saints...

     

    Il se sentait tellement responsable. Il n'aurait pas dû la laisser seule,

     

    mais à quinze ans, elle voulait un peu de liberté , être avec ses amis et à la fête locale

     

    il n'y avait pas vu de danger, tout le monde connaissait Lucie...

     

    Et si elle était parmi les corps ? Et si elle avait été tuée ?

     

     

     

    Chapitre 3

     

    Pierre, assis dans le fauteuil du père avait le regard figé vers la fenêtre.

     

     Il se souvenait de la belle époque où Lucie, pieds nus, marchait sur l'herbe fraîchement tondue. 

     

    Il se souvenait de la bonne odeur du bonheur, de la présence de la joie aux couleurs d'amour.

     

     Lucie qui adorait voir fleurir les fleurs du jardin, quoi de plus normal que cette vie ?

     

     Il entend toujours son rire et à ce souvenir, esquisse un sourire qui veut paraître gai, mais dans cœur, 

    il est triste. 

     

    Depuis sa disparition, il était devenu un autre Pierre. On le voyait souvent marcher dans la vallée, scrutant des recoins, 

     

    Il aurait tant voulu trouver quelques chose, n'importe quoi qui le mette sur la piste de sa sœur. 

     

    Il ne savait plus quoi faire et parfois devenait incohérent dans ses recherches. 

     

    Où était donc sa petite sœur ? 

     

    Il ne pensait qu'à cela, c'est pourquoi, il n'était pas avec les autres dans la grande salle de la mairie.

     

     Les familles étaient réunies la bas. C'est aujourd'hui qu'elles allaient savoir. Pierre restait devant la fenêtre. 

     

    Immobile, seuls quelques clignements de ses yeux prouvaient qu'il était vivant.. 

     

    Vivant oui mais si mort à l'intérieur. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là quand soudain, on frappa à sa porte. 

     

    Son cœur s'emballa, le sang battit à ses tempes tandis qu'il ouvrait... 

     

    Tony était là. Tony le garde champêtre, Tony son ami aussi. Tony, il sait tout sur tout. Tony l'avait soutenu. Mené les recherches. Placarder les affiches. 

     

    Tony avait toujours été là. Il se regardèrent intensément, sans parler puis Tony dit ; Voilà c'est fait mon Pierre , tous les corps ont été identifiés... 

     

    Pierre le visage blême resta là devant Tony, sans bouger, le souffle court. 

     

    C'était comme si il ne pouvait plus respirer. 

     

    Il prit une grande inspiration et dit; "Lucie est la bas ? " Tony prit Pierre dans ses bras le serrant fort et lui dit; 

     

    " Non Pierre elle n'y est pas " Pierre pleura, sanglota, se laissa tomber sur une chaise pendant que Tony s'asseyait

     

     sur une autre pour lui expliquer les conclusions de ce qui leur avait été annoncé.

     

     Toutes les jeunes filles étaient les disparues de la région et du village mais pas Lucie.

     

     " Pierre n'arrêtait pas de répéter; " Mais ou est ma sœur ? Mais où est ma Lucie alors ??" 

     

     

     

    Dans un village, à quelques centaines de kilomètres de là où les corps venaient d'être retrouvés, 

     

    un couple d'épiciers ambulants regardait les nouvelles au JT . 

     

    Les tissier, Monique et Roland, la jeune soixantaine, avaient eux aussi perdu une fille.

     

     Mais pas disparue comme celles çi non ! Leur fille chérie avait été écrasée par un chauffard ivre et il ne leur restait plus que Cathy. 

     

    Sur le bahut, trônaient des photos de chacune d'elles. Il la protegeait plus qu'il ne le devait mais on pouvait les comprendre.

     

     Roland, soudain, entendit le procureur dire que les six corps retrouvés avaient été identifiés sauf Lucie Dumont, 

     

    qui elle n'était pas parmi les corps. Il prit Monique dans ses bras, la serra fort et tous deux regardèrent Cathy qui révisait ses devoirs de vacances avant la prochaine rentrée.

     

     Elle allait faire sa terminale et ils en étaient très fiers.. 

     

    Roland dit tout bas à Monique. "T'en fait pas ma chérie, celle là, on ne nous la prendra pas "

     

     

     

    Chapitre 4

     

    Monique, les yeux mouillés de larmes, de ce deuil, jamais remise, en avait perdu le sommeil.

     

    Roland, toujours bienveillant avec elle, mais diablement protecteur, consacrait sa vie

     

    à veiller sur elles et à leur travail dans lequel ils formaient une bonne équipe.

     

    Ils aimaient tous les deux le charme de chaque village où ils allaient vendre

     

    leur marchandise et s'étaient attachés à leurs habitués.

     

    Il leur avait fallu se construire une autre vie après la perte de enfant.

     

    Une autre vie sans elle.

     

    Cinq ans qu'ils survivaient sans elle, cinq ans qu'il avaient fait de Cathy, 

     

    la prunelle de leur yeux après que ce chauffard eut tué leur fille ainée.

     

    Cinq années que cet assassin vivait tranquille, sans jamais avoir été appréhendé.

     

    D'ailleurs Roland disait toujours qu'ils avaient bien vite laissé l'enquête de côté.

     

    Plusieurs fois il était allé chez les gendarmes, puis un jour on lui fit comprendre

     

    qu'il ne fallait pas revenir, que si quelque de nouveau se produisait, on l'appellerait.

     

    Aucun appel n'était venu et Roland ruminait sa colère et son désespoir.

     

    Demain, une nouvelle semaine. Demain ils déposeraient Cathy à l'internat

     

    puis ils feraient leur tournée, ensemble certes, mais la mort dans l'âme.

     

    Cinq années qu'ils vivaient ainsi, sauf les mardi 

    ou c'étaient les jours que Monique consacrait aux taches de la maison, 

    aux papiers ou autre chose pour la gestion de la maison.

     

     

     

    Pierre, resté seul après le départ de Tony lui aussi regardait les infos.

     

    L'affaire des disparues, après la découverte des six corps allaient être relancée.

     

    Cinq ans de son absence, cinq ans à ne penser qu'à elle sans jamais oser s'évader.

     

    Sans jamais osé partir, de peur qu'il ne soit pas là à son retour.

     

    Il était soulagé d'avoir l'atelier attenant à leur maison.

     

    Il pouvait travailler et surveiller.

     

    Il en avait du travail car il était le seul menuisier de la vallée..

     

    Perspicace, il avait suggéré des tas d'idées pour chercher Lucie. Toutes s'étaient

     

    avérées négatives, Les gendarmes avait cessé de chercher, il le savait bien.

     

    Il se pensait victime d'une manipulation terrible ou d'une malédiction tant il ne trouvait rien.

     

    On ne savait qu'une chose de ce soir là, elle avait voulu partir seule.

     

    Elle n'avait rien dit à ses amis de spécial. juste ces mots ;

     

    " A demain je rentre "

     

    Elle n'avait même pas un kilomètre à faire alors personne ne s'est inquiété.

     

     Il restait le seul des sept familles à ne pas savoir...

     

    Six savaient ce que la famille de Ninon savait.

     

    Valait il mieux ne pas savoir ou savoir et vivre ce que vivait les familles maintenant ??

     

     

     Chapitre 5

     

     

    Les Tissier venaient de déposer Cathy à l'internat avec mille recommandations comme toujours.

     

    Cathy commençait même à lever les yeux au ciel, et souffler, mais se contentait de dire "" Oui d'accord ''

     

    Le camion plein, la tournée commençait.

     

    Roland déploya l'auvent au premier village où attendaient les habitués.

     

    Bien sur ils parlaient tous de l'affaire des disparues, chacun y allant de son idée.

     

    Monique, toujours les yeux tristes disait;

     

    "Ah les pauvres parents, comme je les comprends. "

     

    Une fois pris des nouvelles et servis leurs clients, ils repartaient pour le prochain arrêt.

     

    Ce jour là, Monique dit à son mari :

     

    " Ces pauvres gens tu te rends compte Roland, eux, ils sont comme nous.

     

     Orphelins de leur enfant. mais ce pauvre jeune homme, lui il ne sait pas où est sa sœur, 

     

    ce doit être dramatique de ne pas savoir."

     

    "Tu sais ma chérie, chacun porte sa croix et ce qui doit arriver arrive.

     

    Crois tu que nous on a mérité ce qui nous est arrivé ?

     

    Les yeux fixés sur la route, Roland reprenait son masque de colère et serrait un peu plus son volant.

     

    Toujours il avait l'image du visage de sa fille devant les yeux et son sourire joyeux qui finissait en éclats de rire.

     

    Voilà presque deux semaines que les corps avaient été retrouvés.

     

     

    Finalement le "Capitaine" Ferry avait été remis en liberté.

     

    Il était rentré chez lui mais les regards soupçonneux l'avaient accompagnés.

     

    Comment se sortir indemne d'une telle situation ? Suspecté, incarcéré dans une affaire de meurtre.

     

    Ils n'avaient trouvé aucun élément pouvant l'inculper alors Joseph avait été libéré mais

     

    il savait bien qu'il serait surveillé, épié, en fait toujours suspecté.

     

    Toujours il crierait son innocence, il ne ferait que ça. 

     

    Arrêté parce qu'il connaissait toutes ces jeunes filles.

     

    Mais comment ne pas les connaître, elles et toutes les filles des villages?

     

    Il était le lien entre elles et leurs écoles. C'était lui le chauffeur de bus !

     

    C'était lui qui les conduisait toute la semaine. Joseph pensait sans doute à ce temps là en regagna sa maison.

     

    Pierre l'avait vu passer de son atelier. La maison du "Capitaine" était à quelques pas de son atelier.

     

    Joseph ne l'avait pas regardé. Il avait baissé la tête en passant.

     

    Pierre ne l'avait pas non plus salué comme il aurait fait avant.

     

    ""Ohé Capitaine ! Tiens bon la barre hein Joseph " aurait il crié à Joseph...Mais pas ce jour là

     

    Non, il n'avait pas pu car il ne savait pas, il ne savait rien. 

     

     

    Et si c'était lui ? 

     

     

    Il se souvient avoir pensé cette phrase et peut être même l'avait-il dite à haute voix.

     

    Voilà plus de quatre ans que Joseph avait été libéré.

     

    Puis un beau jour, sans doute avec l'autorisation, il  avait quitté le village. On ne savait rien d'autre.

     

    Il en avait eu assez de supporter les regards accusateurs alors qu'il se savait innocent.

     

    On n'avait plus entendu parler de lui et les médias non plus.

     

     

     

    Chapitre 6

     

     

    Pierre ce matin, se rendait chez les gendarmes. Il voulait savoir si quelques indices

     

    nouveaux auraient pu mettre sur une piste avec la découverte des corps de jeune filles.

     

    Ils ne pouvaient rien lui dire bien sûr.

     

    Glissant comme une anguille sur le sujet, le gendarme de service le ragarda quand

     

    même tristement car il connaissait bien Pierre.. 

     

    Chaque fois qu'il venait ici, il repartait encore plus meurtri. 

     

    Personne ne l'informait ! On ne lui disait rien ! Mais de sa sœur, ils ne savaient rien.

     

    Il aurait tant voulu mettre un point final à sa quête et la retrouver !

     

    Il voulait la revoir, retrouver son brin de folie, sa voix tonitruante quand

     

    elle criait dans le vent.

     

    Il sortit et pour lui dehors il faisait noir comme dans son coeur.

     

    Avec le temps, rien ne se passait qui puisse lui donner un petit espoir de savoir.

     

    C'était comme une énigme dangereusement insoluble.

     

    Même Tony ne savait plus le consoler.

     

    Tony son ami de toujours que Lucie idolâtrait.

     

    Comme il pensait à Tony, il fit un détour par la mairie pour voir Tony.

     

    Il le trouva alors qu'il arrivait d'une patrouille sans doute.

     

    Ils discutèrent un peu mais Tony n'avait pas le temps, il devait aller

     

    rendre un service au maire et Pierre voyait bien qu'il ne dissimulait pas

     

    un sentiment de fierté depuis qu'il avait été promu garde champêtre.

     

    Il le laissa donc et rentra chez lui.

     

     

     

    On était mardi. Monique s'occupait des tâches à faire. C'était court un seul jour pour tout faire.

     

    Parfois elle devait continuer le dimanche, leur jour de repos. 

     

    On était mardi donc Roland allait au village des disparues ce matin ! Elle y pensait beaucoup.

     

    Elle se demandait comment il allait réagir, elle espérait qu'il soit compréhensif car depuis

     

    le dècés de leur fille ainée, il était bourru, coléreux, sauf avec elle et Cathy...

     

     

     

    Roland ouvrait son auvent sur la grande place du village. Là où les corps avaitent été découverts.

     

    Les villageois arrivaient. L'arrivée de Roland était toujours attendue le mardi.

     

    Il rapportait souvent des commandes de la ville, les journaux aussi, les mensuels.

     

    Toujours les mêmes venaient mais ce mardi, Tony et Pierre ne sont pas venus. Roland l'a bien remarqué mais n'a rien dit. 

     

    Il repartit une fois ses livraisons et commandes faites à tout le monde. Les saluant avec un "A mardi prochain ", sans avoir trop parlé.

     

    En roulant sur le chemin du retour puisque c'était le fin de sa tournée, Roland vit Tony escalader la colline.

     

    Roland sourit car il pensait que ce sacré Tony depuis qu'il était passé garde champêtre était bien fier.

     

    Mais il se demanda quand même ce que pouvait bien trafiquer ce Tony en haut de la colline...

     

    Surtout pourquoi avait il l'air de transporter des outils ?? Enfin bref,

     

    ce n' était pas ses affaires,

     

    lui il avait la route à faire pour retrouver Monique.

     

     

     

    Chapitre 7

     

     

    Pierre, au travail dans son atelier venait lui aussi de voir l'épicier repartant du village en passant devant son atelier comme toujours. Il n'avait pas comme chaque fois été prendre quelques courses au camion, car il était allé en ville renouveler sa quincaillerie et en avait profité pour faire le plein de la semaine. Roland lui fit un grand signe d'aurevoir auquel Pierre répondit naturellement.

     

    Se délassant un instant après sa matinée de travail, son regard se porta sur la colline, il  vit Tony descendre de la colline, mais lui le vit sans outil. Il se demanda ce que pouvait bien faire la haut le Tony. Arrivé en bas vallon, Tony passa devant chez Pierre qui en profita pour lui demander ce qu'il se passait la haut !

     

    " Oh rien dit Tony, c'est juste que le maire veut restaurer la maison abandonnée de la colline, alors je suis allé y faire quelques bricoles""

     

    Pierre était intrigué de la réponse confuse, de Tony en ce qui concernait la vieille maison car il n'en savait rien et le maire ne lui en avait pas parlé alors il décida d'aller y jeter un oeil, voir si il pouvait aider Tony.

     

    Arrivé en haut de la colline, la douleur sourde en lui se réveilla, c'est là que l'on avait déterré les corps. La mine défaite à ce souvenir encore récent, les pensées en désordre, il décida de chasser ces délires de sa tête. Les conflits avec lui même lui pesaient trop et devaient cesser. Il le savait.

     

    Peu importe qu'il s'en défende, tout se mélangeait, rien ne concordait de ses suppositions au sujet de la disparition de sa Lucie.

     

    La vieille maison n'était pas si délabrée que ça. Pierre s'étonna de voir un gros cadenas à la porte puisque la maison avait toujours été ouverte aux quatre vents mais il est vrai que depuis des années il n'était pas venu ici. La maison était à peu près deux kilomètres plus haut de là où l'on avait repérés les corps.

     

    Il essaya de regarder par les fenêtres mais elles étaient bouchées par des cartons de l'intérieur. Il contourna la maison et vit une lucarne ouverte. Il passa la tête et ce qu'il vit lui fit faire un bond en arrière..

     

    Oui il avait bien vu. Là sur le mur étaient accrochées des photos bien alignées...

     

     

     

     

    Chapitre 8

     

     

     Pierre assis face à la lucarne, la tête dans les mains, sentit une grande fleme l'envahir tout entier, il se sentait en manque d'air, presque en dehors de lui. Non ce ne pouvait être vrai. Il avait mal vu. C'était une mauvaise blague.

     

    Il était venu là pour savoir s'il pouvait aider Tony, lui dire ensuite qu'il serait là en cas de besoin, comme seul un ami fait, sans rien demander. Il n'avait écouter que son coeur, il aimait Tony comme un frère.

     

    Il redescendit aussi vite qu'il le put pour aller avertir les gendarmes de sa découverte. Tout chamboulé il expliqua. Plusieurs gendarmes le suivirent jusqu'à la maison abandonnée. Le cadenas fût vite retiré et tous restèrent pétrifiés parce qu'ils virent. Pierre aussi vit clairement ce qu'il avait seulement entrevu. Un gendarme demanda à tous de reculer, passa quelques coups de téléphone referma la porte et un gendarme resta là en surveillance tandis que tous redescendirent au village.

     

    Mais Pierre avait vu !

     

    Sur le mur sept photos, sept mèches de cheveux. Il y avait là les photos des sept disparues de la région, sauf une qui n'était pas une disparue mais tuée par un chauffard, la fille des Tissier. Il y avait avec Cathy, Ninon, Lucie, Manon, Sophie, Justine, et Carla. Sous chaque photo, une mèche de cheveux. Les photos étaient un peu jaunies par le temps.

     

    Pierre laissa éclater sa douleur, le corps secoué de sanglots.

     

    Il pleura très longtemps. 

     

    Mais où était Lucie ? Sa photo était là.. Pourquoi ???

     

     

     

    Chapitre 9

     

    Dans l'heure qui suivie, les investigations furent menées minutieusement. Tout fut photographié, étiqueté, mis en sachet pour être analysé. On trouva du tissu, un sac en toile déchiré et d'autres indices. Tout fut passé au peigne fin, rien de devait être laissé dans le vague, rien de ne devait leur échapper mais après tant d'années cela serait il encore exploitable ?

     

    Le temps file vite, mais pas assez pour Pierre qui ne cesse de questionner pour démêler le vrai du faux. Il ne peut qu'essayer de réprimer l'énervement qui l'agite affreusement. Il veut qu'on lui confie les avancées de l'affaire.

     

    Il veut savoir où est sa sœur ! Lucie n'est pas dans les corps retrouvés. Alors où est - elle ? Il songeait à toutes les solutions possibles encore une fois, il se triturait l'esprit à envisager qu'elle était quelques part, vivante ! Qu'il y avait une erreur sur la photo, que ce n'était pas elle mais une autre lui ressemblant ! Que peut être un complice du tueur l'aurait enlevée, gardée.....

     

    Il demande, il supplie les gendarmes de lui parler. Seul l'officier de garde ce jour là voulu bien lui dire que "le capitaine Ferry n'avait rien à voir avec l'affaire , il ne pouvait lui dire que ça ! Mais cela n'arrangeait en rien Pierre.

     

    Lui, il voulait juste savoir où était sa sœur ? 

     

    Le lendemain Pierre vit passer de nouveau la pelleteuse sur la colline.

     

     

     

    Chapitre 10

     

    Tout le village était en émois.

     

    Plus personne n'avait pensé à cette maison abandonnée depuis des lustres.

     

    0l'intérieur les investigations avaient mis à jour bien des changements. Tout avait été refait dedans sauf le sol. Murs et plafonds recrépis.

     

    Les Tissiers furent convoqués et en larmes confirmèrent que la photo était celle de leur fille, tuée il avait des années sur la route, aussi ils demandèrent juste pourquoi sa photo se trouvait là, parmi celles des disparues ! On leur dit que plus tard ils sauraient tout.

     

    Que l'enquête était sur le point d'être conclue.

     

    La pelleteuse œuvrait dans la maison et ce que supposa la procureur se confirma. On retrouva un corps, enterré sous le plancher de la maison. L'autopsie révéla qu'il s'agissait bien de Lucie, la sœur de Pierre.

     

    Anéanti, Pierre ne parlait plus. Il était figé dans sa douleur. Seules quelques larmes brûlantes coulaient ses joues. Plus aucun espoir ne pouvait subsister. Tony fut arrêté après que Roland et Pierre dirent dirent l'avoir vu descendre de la colline et d'autres l'avaient vu plusieurs fois aussi sans s'en inquiéter, après tout c'était le garde champêtre.

     

    Les villageois, choqués et complètement abasourdis par la nouvelle n'en revenaient pas. C'était donc lui qui avait tué toutes ces jeunes filles ??

     

    Tony ne mit pas longtemps à avouer. Oui C'était lui.

     

    La première fut Cathy, mais elle lui échappa, alors il l'écrasa avec la voiture. La laissa là, puis pour Ninon, il fut dérangé par un couple d'amoureux, il n'eut pas le temps de l'enterrer comme les autres. Personne ne pouvait le soupçonner.

     

    Puis il y eut Lucie ! Ah Lucie, Lucie la courageuse qui lutta beaucoup. Lucie qui ne voulait pas se laisser faire, Lucie qu'il avait frappé trop fort, Lucie qu'il avait voulu garder près de lui, Lucie car il l'aimait depuis toute petite. Alors Lucie, il l'avait enterrée sous la maison, près de lui quand il venait là. Il demanda pardon mais ne fut entendu par personne.

     

    L'affaire fit grand bruit dans les médias et le silence régnait dans le cœur de Pierre, la souffrance emplissait tout son être. Les Tissiers continuèrent de faire leur tournée, partageant avec Pierre et les autres la même douleur du deuil. On vit revenir ''le capitaine Ferry'' qui se réinstalla dans sa maison, lavé enfin de tous les soupçons mais dans le village, plus jamais la vie ne fut la même.

     

    Pierre traîna sa souffrance toute sa vie.

     

    Maintenant il savait que parfois il vaut mieux ne pas savoir pour que l'espoir demeure encore..

     

     


    votre commentaire